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    JACQUOU LE CROQUANT
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    <spacer type="block" width="1" height="83"></spacer>LE ROMAN :
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    « Jacquou le Croquant » raconte l'histoire d'un enfant imaginé par Eugène Le Roy et basée sur des faits et des lieux réels. Publié en 1899, l'action se passe en 1830 dans la forêt Barade et décrit la lutte d'un jeune paysan en révolte contre la misère due à l'oppression du seigneur de l'Herm : le comte de Nansac.
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    <spacer type="block" width="1" height="256"></spacer>   Commencé en mars 1896, le roman est achevé en mai 1897et publié en 1899.  C'est un récit sur la forêt Barade mais il évoluera peu à peu vers la révolte d'un petit paysan orphelin contre les nobles qui accaparent toutes les richesses.

      L' Histoire :

         L'histoire commence en 1815 (Napoléon 1er est alors exilé à Ste Hélène), à Combenègre, pauvre métairie dépendant des terres de l'Herm, où les Ferral sont métayers du comte de Nansac. Suite au meurtre de Laborie, régisseur du château, Martissou, son père, est condamné aux galères où il meurt peu après.

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    Marie, obligée de quitter Combenègre se réfugie dans une masure à Bars, où minée par les trajets et le peu de travail trouvé, meurt à son tour.
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    Jacquou est seul au monde, orphelin; il a 9 ans.

    Désormais seul au monde, il s'en va par les chemins glaner un peu de travail çà ou là ; affamé le plus souvent, dormant dans les fossés, il échoue à Fanlac et s'endort au pied du vieux puits sur la place, épuisé.(parcours de Jacquou)

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    Le curé du village, Bonal, le recueille et entreprend son éducation ; peu à peu Jacquou se remet mais il n'oubliera jamais l'injustice qui ont fait mourir ses parents.

    A la mort du bon curé Bonal, Jacquou qui fréquente Lina, prend le métier de charbonnier avec son ami Jean, il braconne aussi quelque fois dans les bois du comte.

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    Un soir il se fait prendre par les gardes du comte qui l'enferment dans les oubliettes du château ; ne voyant plus son ami et le croyant mort, Lina se jette dans le Gour (gouffre prés de Thenon) ; pendant ce temps le chevalier de Galibert, ami de Bonal, délivre Jacquou en menaçant le comte de représailles avec la justice.

    Jacquou est libéré mais, en apprenant la mort de sa belle, il rassemble autour de lui tous ceux qui ont eu à se plaindre du comte, et Dieu sait s'ils sont nombreux ; un soir ils incendient le château : Nansac est ruiné, Jacquou jugé et libéré. Il revient à l'Herm où il se marie et reprend son métier tranquille de paysan.

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    LE FILM  :

        Le réalisateur Stellio Lorenzi adapte le roman en 1967, il sera projeté sur les écrans de télévision sous la forme d'un feuilleton en six épisodes d'une heure et demie en 1967. Avec Eric Damain dans le rôle de Jacquou enfant et Daniel Le Roy dans celui de Jacquou adulte.

    <spacer type="block" width="1" height="1758"></spacer>LES JACQUERIES

    La campagne gronde aussi en Périgord, et dès 1594 elle prend feu à son tour ; la guerre civile, les hordes de routiers, la peste? Un immense « ras-le-bol » unit les paysans et les pousse à s'assembler au cri de « Vive le Roi sans la taille, vive le Roi sans la gabelle ».
    Le mouvement, sporadique, atteindra son apogée la nuit du 4 août qui verra l'abolition des privilèges.
    Les paysans (ou croquants) sont accablés de toutes sortes de maux : peste, impôts, guerres de religion, guerre avec l'anglais qui laisse les routiers (mercenaires se vendant au plus offrant) dévaster le pays entre deux campagnes?
    En 1594, la guerre civile en France dure depuis une trentaine d'années, beaucoup de malheureux croupissent dans les geôles seigneuriales , ces années ne seraient-elles jamais vengées ?
    La révolte gronde ; dans le Bas-Limousin des paysans revendiquent leurs droits par la violence, le mouvement est lancé. Le 27 mars 1594, un chef, La Sagne, prend la tête d'un groupe de croquants.
    De nouveau en 1637, 60 000 croquants se rassemblent au cri de « vive le Roi sans taille, vive le Roi sans gabelle » ; quelques gentilshommes font cause commune avec eux. Antoine du Puy de la Mothe assisté de Madaillan, de Bessou et Bouchard d'Aubeterre est nommé général de croquants ; les insurgés prennent la ville de Bergerac dont La Mothe prend le titre de maire et à ce titre lève un impôt pour entretenir son
    armée. L'Agenais prend feu à son tour ; mené par le tisserand Buffarost, 2 000 croquants sont retranchés à la Sauvetat d'Eymet, leur chef fait prisonnier sera pendu puis roué à Montpazier le 16 août 1637.
    En Bordelais 8 000 croquants se rassemblent dans la forêt d'Abzac.
    En Dordogne, 15 000 hommes rassemblés à Atur marchent sur Grignols qu'ils investissent ; 10 000 hommes délivrent les leurs dans le nord du département à Excideuil et saccagent Château-L'évêque ; de 1638 à 1642, un laboureur Pierre Grellety tient la forêt de Vergt au nez et à la barbe des sergents royaux. A Négrondes les croquants assaillis sous le nombre rendent les armes en 1595.
    La jacquerie gronde encore dans la campagne, des bandes s'organisent et se livrent à des coups de mains ici ou là, mais vers la fin de 1642, l'armistice est déclaré sur tout le Périgord..

    L'EPOPEE DE PIERRE GRELLETY, "le dernier Croquant"

    L'action se passe dans une petite commune de Dordogne : Saint-Mayme de Pereyrols sous le règne du roi Louis XIII. En 1638, un capitaine du roi cherchant à enrôler de force de jeunes recrues s'en prend à Jean Grellety ; son frère Pierre, simple laboureur, sortant alors d'une maison ajuste le capitaine et l'abat d'un seul coup.
    Commence alors pour lui une vie misérable dans la forêt de Vergt, mais peu à peu, convaincu de la justesse de son acte, il rejoint d'autres proscrits comme lui en révolte contre les oppressions dont ils sont les victimes.
    A la tête de son équipe, au coeur de la forêt de Vergt, il tient tête aux armées du roi venus le déloger pendant quatre années ; mobiles et légers, insaisissables et partout à la fois, ses croquants disciplinés et bien armés sont les partisans d'une guérilla plus que de véritables affrontements où ils seraient à coup sur perdants.
    Cependant en septembre 1640, Grellety fait la preuve de ses réels talents militaires puisque avec seulement 200 hommes il obtient une victoire honorable face à 3000 soldats bien entraînés.
    Richelieu, las de ces querelles paysannes qui empoisonnent la vie du sud-ouest et surtout de cette guérilla qui coupe la route vers l'Espagne alors en guerre contre la France, lui propose alors de mettre fin à ces agissements.
    Le 25 janvier 1642, Pierre Grellety reçoit du Roi les lettres patentes attestant de l'amnistie générale pour tous ses hommes et pour lui une charge de capitaine dans les armées du roi, dans le poste de gouverneur de la cité de Verneuil en Italie


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  • Un beau refuge!


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  • La neige !!!!!!!!


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  • Je pars en voyage !


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