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    ALORS QUE L'UMP VEUT PRESENTER NICOLAS SARKOZY COMME L'HOMME PROVIDENTIEL ET LE SAUVEUR DE LA FRANCE , L'HOMME QUI PEUT TOUT REUSSIR, IL EST IMPORTANT DE TOUT SAVOIR SUR LE PERSONNAGE !

    L'EPOPEE DU PETIT NAPOLEON (suite)

    Reprise d'une publication du site de Nordenstam sur hautefort.

    Portrait : les maîtres de l'univers.
    Norden Star, mai 2006

    Tout savoir sur Nicolas Sarkozy depuis sa jeunesse de cancre jusqu'au pouvoir tant désiré. Un portrait sans concession en deux parties. Deuxième époque : le pouvoir.


     

    Suite de Première époque : la jeunesse.
    Peu avant l'affaire de la maternelle de Neuilly en mai 1993, Nicolas Sarkozy est élu député de Neuilly puis dans la foulée nommé ministre du Budget dans le gouvernement edouard Balladur. L'ancien président du comité de soutien des jeunes à la candidature présidentielle de Jacques Chirac fait alors ses premiers pas au sein de l'appareil gouvernemental. Après l'histoire H.B. son image médiatique commence à se façonner et Sarkozy, déjà continuellement sur les nerfs, apporte une réelle touche de dynamisme à une équipe gouvernementale complètement molle.

    Durant cette période la relation entre Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac est globalement positive, plutôt sereine et presque constructive. Le Maire de Paris laisse le gouvernement travailler dans l'attente de l'échéance présidentielle de 1995 ou il compte bien rafler la mise. Le subtil et implacable mécanisme mis en place pour la conquête du pouvoir est pourtant enrayé par événement pour le moins inattendu. La côte de popularité de Balladur atteint de tels pics de sympathie que le choix du candidat de la droite s'avère de moins en moins évident. Contre toute attente il y aura un match à deux à droite.

    Nicolas Sarkozy, sentant le bon vent des sondages tourner, opte rapidement pour le Premier ministre en exercice au détriment d'un Jacques Chirac qu'il défendait pourtant bec et ongles quelques années avant. C'est ce que les Guignols de l'info traduiront à l'époque par la "traîtrise" et le "coup de poignard dans le dos". Le mauvais éléve était donc aussi perfide.

    Finalement le vent tourne mal et Balladur se retrouve laminé au premier tour de la présidentielle. Le Jackpot se jouera entre Chirac et Jospin au bénéfice du premier. Encore une fois le petit Nicolas sent s'abattre sur ses épaules le poid de l'échec et de l'opprobre. Non seulement il est encore dernier de la classe mais en plus on le met au coin.

    Cette trahison lui vaut la perte de confiance de la part du RPR ainsi que celle de l'entourage du nouveau président. Le paria n'obtient aucun poste ministériel dans le nouveau gouvernement Juppé et, le 15 octobre 1995, au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR il est même conspué par une foule qui crie vengeance. La vindicte populaire sera entendue et suivie d'effets.
    Lors de son discours de politique générale Alain Juppé stigmatise la gestion budgétaire de Sarkozy en la jugeant électoraliste et inefficace. Plus prosaïquement on lui reproche de ne pas avoir réduit suffisamment la dette de l'état et de ne pas avoir engagé la lourde réforme de l'assurance maladie. Pan ! En plein sur la tête de Brutus qui entame sa traversée du désert. Il abandonne alors toute responsabilité au sein du RPR et se retire de la politique ( de façon bien moins théâtrale que Lionel Jospin en avril 2002).

    On a peine à le croire en 2006 mais durant sept ans on le voit peu, on l'entend peu. A peine se souvient-on d'un échec piteux aux élections européennes de 1999 qui achève de lui plomber le moral. Le petit Nicolas regarde à la télévision la gauche au pouvoir faire passer le chômage de 3,5 millions à moins de 2 millions de personnes et la France remporter la Coupe du Monde de football. Tous les feux sont au rouge pour le RPR qui ne sait pas sous quel angle aborder la présidentielle de 2002.

    C'est finalement Nicolas Sarkozy, parrainé par Charles Pasqua, qui trouve l'idée salvatrice et la propose à un Jacques Chirac dépouillé de ses pouvoirs après la dissolution ratée de 1997. C'est simple et perfide à la fois :"puisque le bilan de Jospin à Matignon est exemplaire nous allons "inventer" et imposer un thème de campagne dans un domaine ou la gauche n'y entend rien : la sécurité".

    On instaure un climat de peur avant les élections et l'improbable couple reconstitué Chirac-Sarkozy bat le rappel de tous les vieux démons de la droite répressive. Le stratagème fonctionne à merveille, si bien que J.M. Le pen accède au second tour. Nixon avait raison, un électeur qui a peur vote toujours pour le candidat le plus autoritaire, pas pour le plus compétent. Un épisode qui fait honneur à la République.

    Chirac est réélu, Raffarin nommé Premier ministre et Sarkozy Ministre de l'Intérieur, numéro deux du gouvernement. Sur la lancée de la campagne présidentielle il impose un style musclé et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. La méthode du Sarkoshow est trouvée, elle fonctionne et va servir jusqu'en mai 2007.


    Pendant cinq ans Nicolas Sarkozy phagocyte les médias. Il y parle fort et beaucoup pour vanter son bilan. Coté réussite on retient la chute du nombre d'accidents de la route du fait d'une politique répressive et l'arrestation de Yvan Colonna, l'assassin du préfet Erignac. Coté obscur on se souvient de son mauvais rôle de pompier pyromane lors des émeutes de novembre 2005, des propos tenus à l'époque et de son effacement lors du Raffarindum sur la constitution Européenne.

    Mais à quoi bon réussir si la reconnaissance ne vient pas ? En Novembre 2004 l'ancien traître dérobe donc le jouet de Jacques Chirac en devenant président de l'UMP dans un show à l'Américaine qui renvoi les meetings du RPR au rang de triste vin d'honneur de province. Si jusque là ses intentions étaient floues ou inavouées elles deviennent claires le jour ou il s'empare de cette machine à gagner les élections. La prochaine étape passe par le palais de elysée.


    Depuis l'intronisation de Dominique de Villepin à Matignon le petit Nicolas passe à l'offensive. Le matin en se rasant il pense à 2007 et le soir il réfléchit à la bonne date pour quitter le gouvernement et préparer sa campagne. Dans l'attente du moment propice il flatte l'électorat du Front National en plagiant les propos de J.M. Lepen et en défendant une loi controversé sur le tri sélectif des immigrés.
    Ce qui est significatif depuis 2005 chez le président du RPR, c'est une orientation de plus en plus marquée par les idées de la droite extrême. La pilule passe mieux lorsqu'on se présente soit même comme l'innocente victime de l'affaire Clearstream.


    Nicolas Sarkozy semble en avoir assez de sa réputation de mauvais élève, son absolution passe par la magistrature suprême. Le dernier de la classe, le perfide Caïn de 1995, voit peut-être dans l'objectif présidentiel un moyen d'exorciser les anciennes brimades. Celles du temps de la petite racaille. Et peu importe si cela implique qu'il faille pactiser avec le diable.
    Jusqu'à mai 2007 il va y avoir du sport.
    Peachy Carnahan
    (La culpabilité d'Yvan Colonna n'a pas été démontrée , bien au contraire, les déclarations des accusés qui ont été jugés l'innocentent)

     

     


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  • L'EPOPEE  de ZORO LE PETIT NICOLAS DE NEUILLY

    Dans cette période agitée , où beaucoup voudrait nous faire croire que le sauveur est Nicolas Sarkozy, il est intéressant de se pencher sur son parcours.

    Aujourd'hui le blog " Nordenstam " vient de publier un récit de l'épopée sans gloire du chouchou des médias , récit à méditer ........

    Nicolas Sarkozy, Première partie.

    Portrait : les maîtres de l'univers.
    Norden Star, mai 2006

    Tout savoir sur Nicolas Sarkozy depuis sa jeunesse de cancre jusqu'au pouvoir tant désiré. Un portrait sans concession en deux parties. Première époque : la jeunesse.


     

    Nicolas Sarkozy est le fils d'un aristocrate hongrois qui a eu la bonne idée de s'exiler à l'ouest en 1944 à l'arrivée de l'armée Rouge de Staline et de ses méthodes de rupture remettant en cause le vieil ordre établi au royaume défunt d'autriche-Hongrie. Le papa, Paul Sarkozy de Nagy-Bocsa, devient soldat dans la légion étrangère puis publicitaire à Paris. C'est là qu'il rencontre mademoiselle Andrée, fille de médecin, pour une idylle qui donnera naissance au petit Nicolas en 1955. Accessoirement, et uniquement pour l'anecdote, deux frères naîtront, Guillaume et François. Le premier tente vainement de devenir le chef du gang du MEDEF en 2005 mais l'autre rejette le coté obscur de la force pour devenir pédiatre.

    Petit à l'école Nicolas est un cancre, le dernier de la classe, un bon à rien qui coûte à l'état et grève le budget de l'éducation nationale. Il redouble sa classe de sixième et son carnet de correspondance nous dévoile qu'il est jugé indiscipliné par ses professeurs du lycée Chaptal du XVIIe arrondissement. Sa maman le gronde et la correction fut certainement sévère car la petite graine de racaille obtient le baccalauréat B en 1973 et devient membre du RPR en 1976.

    Entre-temps maman, qui a divorcé de papa, s'installe à Neuilly. C'est ici que le petit pousse pour devenir grand. Il y devient responsable de la section puis de la circonscription RPR en 1977 et, cerise sur la coupe du monde, conseiller municipal à 22 ans. Évidemment les mauvaises langues rappellent à qui veut l'entendre qu'il était le 37e élus sur 37 et donc encore une fois dernier de la classe.

    Parallèlement il poursuit une monotone carrière d'étudiant en droit et obtient en 1978 sa maîtrise en droit privé. Déjà ambitieux il entre ensuite à l'institut politique de Paris mais se heurte au
    principe de Peter et se voit confronter à son seuil d'incompétence. Il en sort donc sans diplôme, une fâcheuse tendance.

    medium_chirakozy.jpg Frustré de ne pouvoir côtoyer les futures élites politique l'ancien bonnet d'âne passe, la mort dans l'âme, le certificat d'aptitude à la profession d'avocat qu'il arrache en 1980. Pour autant le jeune homme ne se laisse pas démonter par ce sort cruel. Fort de ses soutiens à Neuilly, qu'on imagine influents, il parvient à se faire nommer en 1981 président du comité de soutien des jeunes à la candidature présidentielle de... Jacques Chirac. Et oui c'est ainsi que le petit Nicolas entre sur le devant de la scène politique nationale, en acceptant de devenir le fidèle Sganarelle du "Politicien malgré lui".
    Là, encore une fois, ses espoirs s'évaporent au premier tour avec un Chirac évanescent et, comble du malheur, un Mitterrand élu président de la République au second. Pas de vaine mais l'avidité et la soif du pouvoir reprennent rapidement le dessus.

    En 1983 le gamin ne manque pas de culot et se présente à 28 ans aux municipales pour devenir maire de Neuilly-sur-Seine. Entreprise cavalière et impétuosité liée à la jeunesse ? Que nenni, l'ancienne racaille est adoubée par une vieille, Charles Pasqua, qui a encore la tête dans le
    SAC. Une investiture toute Gaullienne et suspicieuse qui l'amènera enfin à connaître son premier orgasme électoral. Triomphe et vae victis, le petit Nicolas devient grand !

    Durant 10 ans c'est l'exercice du pouvoir politique. Il n'est pas très folichon au début, avec ses langoureux conseils municipaux et le babillage des élus communistes, mais rapidement le premier ministre Chirac se rappelle à lui en lui offrant en 1986 un poste de chargé de mission au ministère de l'intérieur dirigé par... Pasqua. On a rien sans rien.
    Le rôle du petit Nicolas dans l'antre du pouvoir ? La lutte contre les risques chimiques et radiologiques. C'est ainsi qu'il devient le très efficace conseiller en communication du gouvernement lors de la catastrophe nucléaire de
    Tchernobyl. Sans commentaires de notre part sinon que son ministre de tutelle lui a, à l'époque, interdit de communiquer. Un rôle joué à merveille.

    Donc jusque là uniquement de l'intendance et pas de frissons, pas de pont d'arcole à prendre d'assaut comme ceux tant désirés aujourd'hui par un Dominique de Villepin. Qu'à cela ne tienne car tout vient à point à qui sait attendre la bénédiction du ministère de l'intérieur.

    medium_sarkohb.jpg Le 13 mai 1993 au matin un homme vêtu de noir, la tête cachée par un casque de motard et une cagoule, fait irruption dans une classe de l'école Commandant Charcot à... Neuilly-sur-Seine. C'est "l'affaire de la maternelle de Neuilly". Armé d'un revolver et d'explosifs, le fameux H.B. (human bomb) menace de faire sauter la salle et les enfants s'il n'obtient pas une rançon de cent millions de francs. Les télévisions du monde entier se pressent et Nicolas Sarkozy n'a plus qu'à négocier avec un fou pour libérer les otages. Le forcené est tué par le Raid et Sarkozy devient héros médiatique.

    Adoubé par Pasqua, par la presse et l'opinion le petit Nicolas est alors crédible pour occuper son poste de ministre du Budget dans le gouvernement de Edouard Balladur. Les affaires sérieuses commencent...

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    DE VILLEPIN S'EMPARE DE SOGERMA POUR FAIRE OUBLIER LE.................

    Aujourd'hui 500 emplois possibles , hier c'était 300 , avant hier c'était 0 ..... De Villepin et les dirigeants d' EADS , avec cynisme se moquent des salaries et du monde !

    On peut légitimement se poser des questions sur la stratégie d' EADS et de celle du gouvernement qui confie la maintenance des avions militaires à des sociétés privées portugaises.

    Après HP et le patriotisme économique, Villepin s'empare de la Sogerma

    Après avoir critiqué les réductions d'effectifs chez Hewlett-Packard en septembre et lancé des appels renouvelés au "patriotisme économique", Dominique de Villepin est intervenu mardi dans le conflit de la Sogerma, l'occasion de redorer son blason après la crise du CPE.

    Matignon a préparé dans la plus grande discrétion la venue du Premier ministre à Mérignac (Gironde), sur le site de l'entreprise dont la fermeture annoncée le 12 mai suscite des tensions entre le groupe européen EADS et le gouvernement français, qui détient 15% de son capital.

    M. de Villepin a déclaré, dès son arrivée, vouloir "obtenir" la poursuite d'une activité industrielle d'EADS sur le site et que "le plus grand nombre d'emplois soit préservé".

    Le Parti socialiste a dénoncé "la duplicité" du gouvernement qui a, selon lui, sa "part de responsabilité" dans la fermeture du site "en tant qu'actionnaire et en tant que donneur d'ordre".

    Maryse Dumas, secrétaire confédérale CGT, a de son côté accusé le gouvernement d'avoir "les moyens économiques et politiques de peser sur les décisions d'entreprises de cette sorte", mais de "refuser de les utiliser" et de "masquer ce refus avec de la communication, comme aujourd'hui encore avec la Sogerma".

    Sur le dossier Hewlett-Packard, le tollé politico-syndical, accompagné de l'intervention du gouvernement en septembre, avait pourtant obligé l'entreprise à revoir sa copie, permettant au final de sauvegarder plus de 400 emplois sur les 1.240 suppressions annoncées.

    Trois jours après l'annonce de la fermeture, Dominique de Villepin avait déclaré qu'il s'agissait d'un "sujet de préoccupation majeure" pour son gouvernement.

    Et dimanche, faisant écho aux propos controversés de Lionel Jospin en 1999, qui avait affirmé au sujet de suppressions d'emploi chez Michelin que "l'Etat ne peut pas tout", le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo a déclaré: "l'Etat ne peut pas tout, mais l'Etat ne peut pas rien".

    Le politologue Philippe Braud souligne le poids d'une certaine tradition française: "Il est beaucoup plus difficile en France qu'en Grande-Bretagne, par exemple, d'accepter l'idée que le gouvernement puisse rester indifférent ou impuissant devant des événements comme les fermetures d'usines, ou les prises de contrôle étrangères de +joyaux+ économiques".

    Ce dont le même Lionel Jospin avait fait l'amère expérience en 1997, lorsque Renault avait annoncé la fermeture de son usine de Vilvorde en Belgique.

    En s'impliquant dans le conflit de la Sogerma, M. de Villepin entend aussi redonner du lustre à une image sociale sérieusement ternie par la crise du contrat première embauche (CPE) en février-mars.

    Encore affaibli par l'affaire Clearstream, le chef du gouvernement a besoin de reprendre la main, et il a fait savoir de manière répétée ces derniers jours qu'il misait sur "l'action" et "les résultats".

    Un sondage de la Sofres, publié lundi, montre d'ailleurs que 64% veulent le voir rester à Matignon, même s'ils sont peu nombreux à avoir de lui une opinion favorable (28% selon IFOP dimanche, 33% selon Ipsos jeudi dernier).

    Pour Philippe Braud, le Premier ministre cherche, avec cette visite à Mérignac, "à démontrer son efficacité sur un terrain censé intéresser les Français". Mais "de toute façon, a-t-il le choix ? Son image étant sérieusement écornée, il joue, non sans panache, la carte du courage dans l’adversité et celle du dynamisme infatigable au service des Français".

    Philippe Lozano, délégué CGT, a estimé de son côté : "ça s'est plutôt bien passé". "Le Premier ministre a été attentif à nos préoccupations et à nos propositions", a-t-il dit.

    Le "front uni des salariés, des politiques et de la population nous permet de faire front commun contre la décision inique d'EADS". Enfin pour FO, Bernard Tachoires a estimé que "c'est un atout majeur quand l'actionnaire Etat se déplace".

    "On a l'impression que le gouvernement se mobilise. Il doit être particulièrement ferme", a confirmé le président PS de la région Aquitaine Alain Rousset. "J'espère que le front commun se maintiendra, qu'on ne fera pas preuve de naïveté mais plutôt de volontarisme", a-t-il ajouté.

    "IL FAUT ESPERER QUE COMPTE TENU DE SES LIENS AVEC EADS ...... DE VILLEPIN POURRA INFLUER SUR LES DECISIONS A PRENDRE POUR SAUVER SOGERMA "

     


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    CHIRAC GARDE SA CONFIANCE EN DE VILLEPIN ............ LE PROBLEME C'EST QUE LES FRANCAIS NE GARDENT PAS LA CONFIANCE A CHIRAC ............

    Jacques Chirac fait une confiance "pleine et entière" au Premier ministre et il n'est "pas question" de le remplacer, a déclaré samedi l'entourage du chef de l'Etat français en réponse aux rumeurs de remaniement sur fond d'affaire Clearstream

    Il n'est pas question de remaniement. Pour le président, les choses sont claires : il fait une confiance pleine et entière à Dominique de Villepin et à son gouvernement pour conduire la mission qu'il lui a confiée au service des Françaises et des Français", a déclaré un proche du président de la République interrogé par Reuters.

    medium_100jours.jpg
    Dans son édition parue samedi, le journal Le Monde, citant "un chiraquien", écrit que Jacques Chirac a évoqué avec Nicolas Sarkozy la possibilité de le nommer à Matignon et lui aurait demandé d'y "réfléchir".
    Selon le quotidien, les deux hommes en ont parlé lors de leur entretien de vendredi au palais de l'Elysée, officiellement qualifié de "rendez-vous hebdomadaire du chef de l'Etat avec le ministre de l'Intérieur".
    Samedi matin, Dominique de Villepin a lui aussi reçu Nicolas Sarkozy pendant plus d'une heure à Matignon. "Tous les sujets ont été évoqués", ont rapporté les services du Premier ministre, laissant entendre que le dossier Clearstream avait été abordé.
    L'affaire des faux listings de la compagnie luxembourgeoise Clearstream et les soupçons sur une éventuelle participation de Dominique de Villepin à une manipulation dont Nicolas Sarkozy aurait été l'objet a attisé la rivalité entre le chef du gouvernement et son ministre de l'intérieur.
    "ON NE L'ENTEND PAS"
    Sarkozy, qui se dit victime d'une machination visant à nuire à sa probable candidature à l'élection présidentielle de 2007, s'est porté partie civile le 31 janvier pour "dénonciation calomnieuse".
    La ministre de la Défense s'estime également visée. Michèle Alliot-Marie a déclaré jeudi soir sur France 2 avoir été la "cible" de l'affaire Clearstream à travers son conjoint, le député UMP Patrick Ollier, qui entend se porter partie civile.
    Nicolas Sarkozy pourrait être entendu la semaine prochaine par le juge Jean-Marie dupuy.
    Selon une source judiciaire, le parquet de Paris s'attend à l'audition d'autres protagonistes du dossier dont, le cas échéant, celle de Dominique de Villepin, qui s'est dit disposé à "apporter son concours" à la justice.
    Toute la semaine, le Premier ministre s'est longuement et fermement défendu de toute manipulation de sa part.

    DE VILLEPIN AFICHE TOUJOURS SA SUPERBE ARROGEANCE MAIS PERSONNE N'EST DUPE ! ET PUIS MAINTENANT LE SOLDAT SARKOZY SE POSE EN VICTIME !(Chercher l'erreur ? )

    A l'assemblée , lors d'une réponse à François Hollande , avec son attitude méprisante , il reprochait à celui ci son manque d'expérience ....

    Le lendemain , Hollande lui rétorquait que lui avait une grande expérience des coups  et des cabinets noirs , Ce cher De Villepin n'a pas apprécié !


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