• L'IMAGE D'ERIC BESSON NE SORTIRA PAS GRANDIE

    Si l'on en croit le Figaro , Eric BESSON redoute l'élection de la candidate de gauche à l'élection présidentielle !

    Il apparaît clairement et le titre du livre en porte témoignage , c'est son orgueil, qui motive sa rancoeur !

    Être socialiste et vouloir la victoire de son camp , ne repose pas sur des considérations personnelles mais sur l'ardente nécessité de transformer la société et d'améliorer le sort de ses concitoyens.

    Redouter la Victoire de Ségolène Royal veut il dire pour Eric Besson que la précarité n'existe pas , que l'injustice est imaginaire , qu'il est de plus en plus difficile de trouver un logement , que la sécurité sociale est en danger !

    Pour Eric Besson , il serait plus judicieux de savoir s'il adhère à l'objectif de transformation de la Société Française, s'il préfère la France d'une droite Sarkozyste.

    L'extrait paru dans le Figaro (choix curieux) démontre amplement que cette haine envers Ségolène Royal ne peut servir le combat de sa vie militante .

    Tout comme Claude Allègre , Eric Besson aurait du réfléchir plus longuement avant de ternir l'image de ses qualités personnelles

     


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  • Lorsque l'on trouve le programme

    de François Bayrou...

     

    I-Le tour de passe-passe de François Bayrou

    • François Bayrou a réussi jusqu'à présent un tour de prestidigitation habile dans la campagne électorale. – Il fait en sorte que presque personne se préoccupe de son programme. –

    Il accuse les autres de ne pas en avoir. – Il tape à qui mieux mieux sur le PS et l'UMP, sur Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. –

    Il enfourche tous les schémas usés du ni gauche, ni droite. – Il prône une « union nationale » dont il est bien en peine de dessiner les traits.

     Bref, son projet politique, c'est son positionnement tactique. Et pourtant, cela vaut la peine de regarder quelques unes de ses positions phares et de voir en regard ce que l'UDF a fait ces dernières années et ce qu'il veut vraiment

    faire (dans la mesure où il sort des généralités... ce qui est peu fréquent).

     

     

    II-Un petit florilège révélateur La dette

    « Nous avons laissé s'accumuler sur la tête de nos enfants une dette telle qu'il est honteux de leur en laisser la charge ».

    Ce que l'UDF a fait : – Elle a voté toutes les lois de finances depuis 2002, au Sénat et trois sur cinq à l'Assemblée. – Elle a voté la réforme sur l'assurance-maladie qui a augmenté la dette sociale depuis trois ans. – Elle n'a pas remis en cause la politique d'exonération de cotisations sociales (99,5 milliards en cinq ans).

     

     Ce que veut faire François Bayrou : – Il n'annonce pas de ressources nouvelles, mais il propose d'exonérer en plus les entreprises sur les deux premiers emplois créés, ce qui aggraverait la politique qu'il dénonce par ailleurs... – Il invoque seulement une « meilleure gestion » des finances de l'État sans plus de précision. – Il ne défend plus guère aujourd'hui sa proposition choc « l'inscription dans la Constitution de l'interdiction pour tout gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement » - ce qui est hautement démagogique et ne présente aucun caractère de réalité pour aucun gouvernement dans le monde...


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  • Si elle était élue présidente, Ségolène Royal ferait voter au Parlement une loi permettant l'euthanasie active sous conditions, a confirmé lundi François Hollande. Selon le Premier secrétaire du PS, ce texte reprendrait la proposition de loi citoyenne défendue par Marie Humbert, qui prévoit d'inscrire dans le Code pénal une "exception d'euthanasie".

    "Nous voulons en ce domaine légiférer, légiférer avec précaution, légiférer avec respect", après concertation avec les professions de santé et les familles, a confirmé M. Hollande lors d'un point presse. Précisant le contenu et la forme de cette loi, il a indiqué que le PS et sa candidate étaient "favorables à ce que la proposition de loi qu'on appelle Vincent Humbert puisse être déposée et discutée" pour instaurer, "avec toutes les précautions nécessaires", "le droit à mourir dans la dignité".

    Avec l'association "Faut qu'on s'active", Marie Humbert milite pour l'inscription dans le Code pénal d'une "exception d'euthanasie" qui serait "strictement encadrée". Elle a bénéficié d'un non-lieu pour avoir aidé son fils Vincent, tétraplégique de 22 ans, à mourir en septembre 2003, avec le Dr Frédéric Chaussoy.

    "Je serai satisfaite le jour où je verrai (Ségolène Royal) et où elle signera un engagement", a déclaré à l'Associated Press Marie Humbert. "Ça fait cinq ans que des promesses, j'en ai. Maintenant je veux du concret".

    Alors qu'on lui demandait si des médecins et infirmières seraient autorisés à donner la mort, M. Hollande a répondu: "dans certaines conditions" et "avec strict respect de ces conditions". Parmi celles-ci, il a cité "l'intervention des familles", des "personnes concernées" quand elles le peuvent et des médecins. Ce faisant, le PS prend position en faveur de l'euthanasie active, quoique sous "contrôle". Celle-ci suppose l'administration d'un médicament pour provoquer la mort, tandis que l'euthanasie passive est l'arrêt d'un traitement, le débranchement d'un appareil ou le refus de l'acharnement thérapeutique.

    Le 19 février, Ségolène Royal avait déjà annoncé qu'elle souhaitait "ouvrir le débat" sur l'euthanasie pour "apaiser les souffrances les plus intolérables". "L'ensemble des parties prenantes sera conduit à venir débattre et le Parlement sera saisi d'un texte de loi", avait-elle indiqué, confiant avoir elle-même été "confrontée à ce drame terrible". La candidate PS n'avait pas précisé si elle souhaitait une euthanasie active ou passive. Elle n'avait pas non plus dit si elle envisageait un projet de loi gouvernemental ou une proposition de loi d'origine parlementaire, seconde option que François Hollande semble privilégier.

    Cette clarification du PS intervient alors que s'est ouvert lundi à Périgueux le procès d'une infirmière et d'un médecin, qui encourent jusqu'à 30 ans de réclusion pour avoir mis fin à la vie d'une patiente atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale en août 2003. Il y a quelques jours, 2.000 médecins et soignants ont appelé à une dépénalisation de l'euthanasie.

    Ce débat sur la fin de vie s'est imposé au coeur de la campagne électorale. Nicolas Sarkozy a ainsi fait un pas en faveur de l'euthanasie, jugeant qu'"on ne peut pas rester les bras ballants devant la souffrance". François Bayrou a jugé lundi que "les dernières minutes, ça se passe entre le malade et le médecin. C'est une question de confiance, une question de regard et une question de conscience" et "ce n'est pas à la loi d'entrer dans cet instant-là". Le président du FN Jean-Marie Le Pen refuse, lui, toute euthanasie médicalement assistée.

    La loi Leonetti sur la fin de vie du 22 avril 2005 a institué un droit à "laisser mourir" en autorisant un patient à refuser toute "obstination déraisonnable" quand il n'y a plus d'espoir, sans légaliser l'euthanasie


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