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    Important dispositif policier en France le soir du vote

    Des questions se posent à  nous ? Veut-on faire peur avant le scrutin ? ou alors cela annonce peut être ce que pourrait être la façon de maintenir la tranquillité de nos quartiers ?

       
    PARIS (Reuters) - Les autorités préparent un dispositif policier spécial pour le soir de l'élection du nouveau président de la République afin de prévenir d'éventuels troubles, même s'il n'y aucun signe que des violences organisées se préparent.

    Selon des sources policières, une quinzaine de CRS (Compagnies républicaines de sécurité) supplémentaires seront mise en "disponibilité", pour la plupart en région parisienne, soit environ 1.200 policiers au total, dans le but de renforcer au besoin les 25 CRS affectées en permanence à la surveillance des zones les plus sensibles de toute la France.

    La surveillance habituelle exercée par les Renseignements généraux dans les quartiers sensibles, notamment par l'examen de "blogs" des cités, n'a pas permis de conclure à l'existence de plans organisés ou d'appels aux violences, dans le cas où Nicolas Sarkozy serait élu, dit-on de mêmes sources.

    "Pour le moment la police nationale met en place un dispositif de prévention, mais il ne nous est pas remonté d'informations concrètes sur une volonté délibérée, concertée et préparée de créer des troubles en cas d'élection de Nicolas Sarkozy", a déclaré Dominique Achispon, secrétaire général du Syndicat national des officiers de police (SNOP).

    Les mots de "racaille" et de "karcher" employés par Nicolas Sarkozy en qualité de ministre de l'Intérieur à propos du traitement de la délinquance des banlieues lui ont valu une impopularité tenace, qui l'a empêché de se déplacer dans les quartiers pendant sa campagne sans une importante escorte policière.

    Signe de cette impopularité, sa concurrente socialiste a dépassé les 40%, voire les 50% dès le premier tour dans la plupart des quartiers sensibles de l'est et du nord de Paris.

    IMPORTANT DISPOSITIF A PARIS

    Si elles restent officiellement très discrètes sur les mesures décidées, les autorités estiment nécessaire de prévenir une éventuelle vague de violences spontanée et doivent par ailleurs gérer les importants mouvements de foule et manifestations de joie prévisibles, quel que soit le résultat du 6 mai, expliquent des policiers.

    A Paris, la droite française a pour habitude de célébrer ses succès place de la Concorde, tandis que la gauche choisit invariablement la place de la Bastille. En 2002, la victoire de Jacques Chirac sur le candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen avait été fêtée par des milliers de personnes place de la République, à titre exceptionnel et symbolique.

    A Paris intra muros, 19 escadrons de gendarmerie et une CRS, soit environ 1.600 personnes, seront déployés en renfort. Quatre unités mobiles surveillent les transports publics dans le cadre du plan Vigipirate. Le dispositif est au total trois fois supérieur à celui d'un week-end ordinaire, mais inférieur à celui d'un 14 juillet.

    Un hélicoptère avec des moyens sophistiqués, comme une caméra thermique et un détecteur de mouvement, sera mis à disposition de la police pour la surveillance de la région parisienne, a révélé le Parisien.

    Les grandes villes seront également très surveillées. Le centre opérationnel de la place Beauvau, un PC de commandement national, requis pour les grands événements comme la finale de la Coupe du monde, sera "le coeur du dispositif", ajoute-t-on à la DGPN.

    Les syndicats policiers disent craindre de possibles dérapages en fin de soirée, de la part de jeunes de banlieues et de militants d'extrême-gauche, qui ont mené une campagne virulente contre le candidat Nicolas Sarkozy


    2 commentaires
  • Les erreurs et incohérences de Monsieur Sarkozy

    NUCLEAIRE :

    • Sur l'EPR, Nicolas Sarkozy n'a pas contesté la position de son gouvernement qui est celle de l'avoir imposé sans concertation pour ensuite assurer son lancement par un décret pris quelques jours seulement avant l'élection présidentielle. Ségolène Royal annulera le décret et remettra le dossier sur la table.
    • Nicolas Sarkozy, pourtant ancien ministre de l'Intérieur et ministre d'Etat, a été incapable de répondre à la question de Ségolène Royal et ignorait donc qu'il s'agissait de la troisième génération de réacteur.
    • Ségolène Royal a raison de rappeler que la part du nucléaire représente 17% de l'énergie totale (électricité, gaz, charbon, pétrole, hydraulique, énergies renouvelables) consommée en France et 78 % de l'énergie produite en France est d'originie nucléaire et non 50 % comme l'a dit Nicolas Sarkozy.

    RETRAITES :

    • Nicolas Sarkozy a continué dans la désinformation en prétendant que le financement des retraites était résolu par la Loi Fillon jusqu'en 2008. Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) dit en réalité qu'il manque à peu près 50% du financement, et par ailleurs, qu'un rendez-vous en 2008 sera indispensable pour trouver une solution pour combler le « trou ».En disant que cela était financé jusqu'en 2020, Nicolas Sarkozy reconnait lui même que le problème n'est pas réglé définitivement et que cette réforme n'est donc pas la solution tant attendue ...
    • Il a annoncé hier qu'il augmenterait les petites retraites de 25% en finançant cette mesure par la réforme des régimes spéciaux. Cette augmentation coûterait spontanément au moins 10 milliards d'euros.

    DROITS DE SUCCESSION :

    • La suppression des droits de succession a été la première mesure de Berlusconi en 2001.
    • De plus, c'est une mesure couteuse (5 milliards d'euros) on ne peut relancer ni la consommation ni l'investissement avec une telle mesure. Elle est économiquement inefficace car l'imposition sur le patrimoine ne concerne qu'un francais sur cinq. C'est donc une mesure de clientélisme qui vise d'abord les plus riches ...

     

     

    35 HEURES :

    • Nicolas Sarkozy n'a pas répondu : pourquoi ne les a-t-il pas supprimées, Il a reconnu devant Ségolène Royal, que cela était une formidable avancée sociale.

    HEURES SUPPLEMENTAIRES :

     

    • Dans quel pays, dans quelle économie, Nicolas Sarkozy a vu que ce sont les salariés qui choisissent leurs horaires de travail ?
    • Les deux Lois Fillon permettent déjà largement le recours aux heures supplémentaires. 37% des salariés à temps plein font des heures supplémentaires et ils font 55 heures par an en moyenne. Moins de 40% des salariés à temps plein ont fait une heure supplémentaire en 2006.
    • Effectuer des heures supplémentaires, c'est consacrer moins de temps à sa vie familiale.
    • Cette même étude montrait que cette mesure détruirait l'emploi. Une entreprise de 20 personnes détruirait 2 emplois pour faire faire 4 heures supplémentaires aux autres.

    IRAN :
    • Nicolas Sarkozy n'a toujours pas saisi l'enjeu terrible pour la sécurité du monde. Il n'a pas compris que passer du nucléaire civile au nucléaire militaire est une simple question d'enrichissement d'uranium.
    • La position de Ségolène Royal qui est celle de l'AIEA, de l'UE et du Conseil de Sécurité des Nations Unies consiste à dire : pour l'Iran, pas de nucléaire civil tant que l'Etat ne se soumet pas aux contrôles de l'Agence. Plus qu'une question de bon sens, il s'agit d'une question de sécurité.

    SECURITE :

    • Lors du débat, Nicolas Sarkozy a ironisé sur le souhait de Ségolène Royal de faire accompagner les policières de nuît jusqu'à chez elles (suite aux viols dernièrement de deux d'entre elles). Pourtant, un dispositif ayant le même objectif pour les femmes travaillant le soir existe déjà à Montréal où les bus les raccompagnent aux pieds de leurs immeubles. En banlieues, les patrouilles du soir peuvent ramener les policières. On peut citer aussi l'exemple de Berlin où les taxis sont gratuits pour les femmes à partir de 3 heures du matin.

    D'autre part, le vrai bilan de Nicolas Sarkozy, c'est :

    • + 30 % d'agressions depuis 2002.
    • + 11 % de violence faites aux personnes.
    • + 26% pour le nombre de faits de violence à l'école.
    • Quand hier 20 000 voitures brûlaient par an, c'était pour Nicolas Sarkozy un échec de la gauche. Avec près de 45 000 voitures brûlées en moyenne chaque année depuis 2002, ce ne serait pas un échec de l'ancien ministre de l'intérieur, mais une réussite personnelle.
    • 12 000 policiers agressés en 2006.
    • 3 semaines d'émeutes dues à une très mauvaise gestion de la crise de l'automne 2005.

    Le bilan de l'ancien ministre de l'Intérieur est particulièrement mauvais et prouve l'incapacité du candidat en matière de sécurité.


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