• CONTRE FILLON SOUTENONS LES LYCEENS

    La Télévision ignore l'importance du mouvement des Lycéens !

     

    Nous sommes dans un régime où les médias télévisés sont à la solde du pouvoir !

    Pourquoi les dernières actions des lycéens contre la politique de Fillon sont ignorées par les journaux télévisés !

    Le scandale de l'intervention des CRS contre notre Jeunesse qui elle a quelque chose dans les tripes n'est pas dénoncé !

     

    SOUTENONS LES LYCEENS

     

    Lycéens et enseignants manifestent dans toute la France

     

      

     

    PARIS  - Plusieurs dizaines de milliers de lycéens, d'enseignants et de parents d'élèves ont manifesté samedi à Paris et dans une dizaine de grandes villes pour demander l'abrogation de la loi Fillon et des moyens supplémentaires pour l'éducation.

     

    Les manifestants étaient 60.000 selon le syndicat enseignant FSU, 20.000 selon des chiffres cumulés des préfectures. La principale manifestation a rassemblé 20.000 personnes à Paris selon les organisateurs, deux fois moins selon la préfecture.

     

    A Paris, aux cris de "l'éducation n'est pas une marchandise, l'école n'est pas une entreprise", les principaux responsables des syndicats d'enseignants FSU, SNUIPP, UNSA, CFDT, menaient le cortège avec les dirigeants des syndicats lycéens FIDL et UNL, derrière une banderole déclarant : "non à la casse du service public de l'éducation nationale".

     

    Des centaines de policiers avaient été déployés sur le parcours du défilé, sur les grands boulevards, afin d'empêcher des incidents comme ceux qui étaient survenus en marge d'une précédente manifestation le 8 mars.

     

    Les principaux autres cortèges ont défilé à Lyon, Marseille, Toulouse, tandis que des foules moins importantes se rassemblaient à Nancy, Rennes, Ajaccio et Lille notamment.

     

    A Marseille, ils étaient 8.000 à 10.000 selon les organisateurs, 2.000 selon la police. A Toulouse, 10.000 personnes selon les organisateurs, 7.000 selon la police ont défilé depuis le Capitole derrière une banderole proclamant "non à la casse du service public d'éducation".

     

    A Lille en revanche, ils n'étaient qu'environ 150 dont un tiers de lycéens. Lille est l'académie la plus touchée par les réductions d'effectifs dans l'Education (940 postes d'enseignants et de conseillers pédagogiques supprimés à la rentrée prochaine). Deux lycées lillois, Montebello et Pasteur, restaient occupés samedi.

     

    LE "NON" A LA CONSTITUTION S'INVITE

     

    Le ministère de l'Education n'a pas souhaité commenter cette nouvelle journée d'action. Le cabinet du ministre Fillon a indiqué à Reuters qu'il s'en tenait à la position de fermeté affiché depuis le vote de la loi Fillon à l'Assemblée nationale.

     

    Adopté définitivement le 24 mars, le texte instaure un "socle commun de connaissances et de compétences" que les élèves devront maîtriser à l'issue de leur scolarité et il réforme la formation des enseignants ainsi que les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).

     

    Après une première mobilisation des lycéens, un volet réformant le baccalauréat a été retiré du texte.

     

    Les manifestations de samedi ont été marquées par l'irruption d'un mot d'ordre plus général de "défense du service public de l'éducation" dépassant la stricte revendication de l'abrogation de la loi Fillon.

     

    "Nous voulons une autre politique de l'éducation, avec la rétablissement des moyens qui ont été supprimés", a dit Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.

     

    Le Parti communiste, le Mouvement des jeunesses socialistes et les partis trotskistes Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière ont aussi fait leur apparition dans les cortèges, avec des slogans rapprochant la lutte des lycéens au "non" à la Constitution européenne au référendum du 29 mai prochain.

     

    Coralie Caron, secrétaire général de la FIDL (Fédération indépendante, démocratique et lycéenne) a déclaré à Reuters que les actions dans les lycées se poursuivraient la semaine prochaine sous diverses formes dans toute la France.

     

    "Le vote de la loi (Fillon) n'a fait qu'inciter les lycéens à se mobiliser davantage", a-t-elle dit.

     

    Vendredi, les rectorats de Paris, Aix-en Provence, Toulouse et plusieurs dizaines de lycées ont été occupés. Coralie Caraon a assuré que le mouvement d'occupation, qui commence à être critiqué par les dirigeants d'établissements et des organisations de parents d'élèves, allait se poursuivre.

     

      

     


  • Commentaires

    1
    JOUSSEAU Janine
    Jeudi 26 Mai 2005 à 09:52
    garde à vue
    Je cherche une pétition de soutien aux jeunes qui ont été mis en garde-à-vue avec fouille au corps. Je trouve le procédé extrèmement choquant, volontairement traumatisant car de toute évidence attentatoire à la pudeur.Je peux témoigner que des gardes à vue s'opèrent SANS FOUILLE AU CORPS.
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