• DE VILLEPIN S'IMPROVISE "DEFENSEUR DES SALARIES DE SOGERMA"

     

    DE VILLEPIN S'EMPARE DE SOGERMA POUR FAIRE OUBLIER LE.................

    Aujourd'hui 500 emplois possibles , hier c'était 300 , avant hier c'était 0 ..... De Villepin et les dirigeants d' EADS , avec cynisme se moquent des salaries et du monde !

    On peut légitimement se poser des questions sur la stratégie d' EADS et de celle du gouvernement qui confie la maintenance des avions militaires à des sociétés privées portugaises.

    Après HP et le patriotisme économique, Villepin s'empare de la Sogerma

    Après avoir critiqué les réductions d'effectifs chez Hewlett-Packard en septembre et lancé des appels renouvelés au "patriotisme économique", Dominique de Villepin est intervenu mardi dans le conflit de la Sogerma, l'occasion de redorer son blason après la crise du CPE.

    Matignon a préparé dans la plus grande discrétion la venue du Premier ministre à Mérignac (Gironde), sur le site de l'entreprise dont la fermeture annoncée le 12 mai suscite des tensions entre le groupe européen EADS et le gouvernement français, qui détient 15% de son capital.

    M. de Villepin a déclaré, dès son arrivée, vouloir "obtenir" la poursuite d'une activité industrielle d'EADS sur le site et que "le plus grand nombre d'emplois soit préservé".

    Le Parti socialiste a dénoncé "la duplicité" du gouvernement qui a, selon lui, sa "part de responsabilité" dans la fermeture du site "en tant qu'actionnaire et en tant que donneur d'ordre".

    Maryse Dumas, secrétaire confédérale CGT, a de son côté accusé le gouvernement d'avoir "les moyens économiques et politiques de peser sur les décisions d'entreprises de cette sorte", mais de "refuser de les utiliser" et de "masquer ce refus avec de la communication, comme aujourd'hui encore avec la Sogerma".

    Sur le dossier Hewlett-Packard, le tollé politico-syndical, accompagné de l'intervention du gouvernement en septembre, avait pourtant obligé l'entreprise à revoir sa copie, permettant au final de sauvegarder plus de 400 emplois sur les 1.240 suppressions annoncées.

    Trois jours après l'annonce de la fermeture, Dominique de Villepin avait déclaré qu'il s'agissait d'un "sujet de préoccupation majeure" pour son gouvernement.

    Et dimanche, faisant écho aux propos controversés de Lionel Jospin en 1999, qui avait affirmé au sujet de suppressions d'emploi chez Michelin que "l'Etat ne peut pas tout", le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo a déclaré: "l'Etat ne peut pas tout, mais l'Etat ne peut pas rien".

    Le politologue Philippe Braud souligne le poids d'une certaine tradition française: "Il est beaucoup plus difficile en France qu'en Grande-Bretagne, par exemple, d'accepter l'idée que le gouvernement puisse rester indifférent ou impuissant devant des événements comme les fermetures d'usines, ou les prises de contrôle étrangères de +joyaux+ économiques".

    Ce dont le même Lionel Jospin avait fait l'amère expérience en 1997, lorsque Renault avait annoncé la fermeture de son usine de Vilvorde en Belgique.

    En s'impliquant dans le conflit de la Sogerma, M. de Villepin entend aussi redonner du lustre à une image sociale sérieusement ternie par la crise du contrat première embauche (CPE) en février-mars.

    Encore affaibli par l'affaire Clearstream, le chef du gouvernement a besoin de reprendre la main, et il a fait savoir de manière répétée ces derniers jours qu'il misait sur "l'action" et "les résultats".

    Un sondage de la Sofres, publié lundi, montre d'ailleurs que 64% veulent le voir rester à Matignon, même s'ils sont peu nombreux à avoir de lui une opinion favorable (28% selon IFOP dimanche, 33% selon Ipsos jeudi dernier).

    Pour Philippe Braud, le Premier ministre cherche, avec cette visite à Mérignac, "à démontrer son efficacité sur un terrain censé intéresser les Français". Mais "de toute façon, a-t-il le choix ? Son image étant sérieusement écornée, il joue, non sans panache, la carte du courage dans l’adversité et celle du dynamisme infatigable au service des Français".

    Philippe Lozano, délégué CGT, a estimé de son côté : "ça s'est plutôt bien passé". "Le Premier ministre a été attentif à nos préoccupations et à nos propositions", a-t-il dit.

    Le "front uni des salariés, des politiques et de la population nous permet de faire front commun contre la décision inique d'EADS". Enfin pour FO, Bernard Tachoires a estimé que "c'est un atout majeur quand l'actionnaire Etat se déplace".

    "On a l'impression que le gouvernement se mobilise. Il doit être particulièrement ferme", a confirmé le président PS de la région Aquitaine Alain Rousset. "J'espère que le front commun se maintiendra, qu'on ne fera pas preuve de naïveté mais plutôt de volontarisme", a-t-il ajouté.

    "IL FAUT ESPERER QUE COMPTE TENU DE SES LIENS AVEC EADS ...... DE VILLEPIN POURRA INFLUER SUR LES DECISIONS A PRENDRE POUR SAUVER SOGERMA "

     


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