• Compte tenu des commentaires de la presse en général sur le discours de clôture de François hollande , je reproduis ici le compte rendu de Michèle Delaunay publié ce jour dans son blog!

    D'accord avec François Hollande , le Parti socialiste n'a pas besoin d'un nouveau logiciel , n'a pas besoin de changer de nom ni de se droitiser pour être en phase avec les pseudos modernistes . Il suffit qu'avec le concours de tous il s'ouvre , se transforme pour être à l'écoute , être compris et apporter l'espoir !

    Hollande, discours de clôture de la Rochelle

    Par Michèle Delaunay, dimanche 2 septembre 2007 à 12:09 dans Journal

    Hollande sans Royal. Il lui rend à l'instant hommage. Elle est partie "pour ne pas qu'on interprête chacun de ses regards, chacune de ses attitudes, pendant le discours de François".

    Petit coup de pied à ceux qui "battent leur coulpe sur la poitrine des autres". Analyse de cette troisième défaite à l'élection présidentielle :
    - incompréhension de la société
    - nécessité d'une vision d'ensemble et de propositions concrête
    - démonstration que nous avons non seulement la capacité et le désir de distribuer, mais celui de produire davantage
    - défaut d'unité entre nous ; débat interne mais surtout combat commun (au passage je me réjouis que le sentiment d'overdose de débat interne soit généralement partagé ici)

    Rénovation, vieux mot et vieilles recettes "ouvrir les portes et les fenêtres" ; créer un courant en opposition aux courants ; changer le logiciel du PS , et enfin changer le nom du Parti Socialiste... Mitterand appelé en renfort sur ce dernier point "quand on a le flambeau du socialisme, non seulement on le garde, mais on le porte". Tonnerre d'applaudissements. Il semble que le refus de ce changement de nom, largement exprimé dans les commentaires d'un billet précédent, soit très largement et très passionément partagé.

    - le Parti Socialiste parle souvent une langue qui n'est comprise que de lui seul. Parler une langue que les Français comprennent.

    Mettre le socialisme en phase avec les grands défis du monde. Hollande présente les trois sujets de forum qui vont s'ouvrir dans le marché :
    1- les socialistes et le marché. Accepter le marché mais en préserver les domaines qui doivent lui échapper : la santé, l'éducation, la justice... Ce n'est pas le marché qui pose aujourd'hui problème aux socialistes, mais la mondialisation. Les socialistes doivent porter un projet de croissance et de compétivité. Pas de mondialisation sans exigence de la redistribution et de la régulation.
    2- le socialisme et l'individu ; permettre à chaque personne d'être reconnue comme telle ; montrer que le programme du parti socialiste n'est pas fait pour "tout le monde" mais pour chacun. Partir de l'individu pour justifier le collectif.
    3- le socialisme et les valeurs . la nation est un vivre ensemble pas une exclusion. Jaurès : "Le nationalisme c'est la haine des autres, la nation c'est l'amour des siens" . le travail ; les socialistes sont pour une société du travail, de l'effort valorisé ; l'objectif n'est plus à la diminution du temps de travail, mais à sa programmation tout au long de la vie, à la prise en compte de la pénibilité. "Ce ne sont pas les questions qui sont de gauche ou de droite, mais les réponses qui sont de gauche ou de droite".

    A l'occasion du prochain congrès - réécrire ce qui nous unit, en faire une charte fondamentale - ce qui nous divise : respecter la règle majoritaire

    Un parti organisé à l'image des institutions que nous voulons pour le pays : - un éxécutif efficace - un parlement écouté - des citoyens actifs "faire dans le parti ce que nous demandons ailleurs"

    Nous sommes dans l'opposition pour cinq ans - en face d'une droite rassemblée comme elle ne l'a jamais été ; conservateurs, libéraux, nationalistes sont rassemblés dans une droite décomplexée, sacralisant l'argent, paraissant vouloir en finir avec les vestiges de la République (la progressivité de l'impôt, le droit du travail...) - en face d'un omni-président, effaçant le gouvernement et les ministres dont plus personne ne sait le nom. Mais c'est en droit, le gouvernement qui est responsable devant le parlement. Fusion GDF-Suez sans concertation. - la politique de la France ne se fait plus "à la corbeille", mais à la lecture des faits divers. Nicolas Sarkozy nomme les problèmes, c'est sa manière de les résoudre. Il se rend dans un super marché de bois d'Arcy pour résoudre le problème du pouvoir d'achat. C'est le sujet principal de la rentrée et le parti socialiste se doit de faire des propositions. - changer la forme de notre communication. La raison en face de l'émotion à la Sarkozy. - la réalité va s'imposer à l'état de grâce ; dette publique ; déficité commercial 30 milliards d'euros ; 250 millions d'euros redistribués aux 1000 plus riches contribuables du pays ; le cynisme et l'hypocrisie de déclarer que les franchises médicales seront consacrées au plan Alzheimer ; augmentation de la TVA et de CRDS ; diminution drastique de la dette publique.

    Face à la droite unie, il faut réunifier la gauche - proposition de créer un comité de liaison de la gauche - à l'occasion du grenelle de l'environnement, montrer ce que serait pour la politique de développement durable de la gauche

    En final, un appel au Parti Socialisme d'en finir avec ses défauts et ses faiblesses, et de faire appel à ses formidables qualités : dévouement militant, engagements sincères, somme d'intelligence et d'expertise...

    Standing ovation .


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  •                           A l'occasion de l'université d'été du Parti Socialiste à La Rochelle, Ségolène Royal a déclaré vouloir que "le PS soit admiré des Français", affirmant qu'elle allait s'investir pleinement dans "la réflexion collective" des socialistes.

    "
    Je suis là pour que mon parti change et redevienne attractif (...), je veux que l'imagination revienne (...), je veux que le Parti socialiste soit admiré des Français.

    Voilà le rêve que je fais pour le PS
    ".

    Ségolène Royal a dit déceler "
    une ambiance nouvelle" à La Rochelle en dépit des "inquiétudes" exprimées ici ou là sur le PS. "Quelque chose se passe à l'université d'été", a-t-elle soutenu.

    Ellel a insisté sur la "
    soif très profonde" des militants de "se remettre au travail", qualifiant de "queue de comète" et de "contre-mouvement de ce qui est en train de se produire ici" la sortie de nombreux ouvrages de socialistes, critiques sur sa campagne et le PS.

    "
    La responsabilité des dirigeants est d'être bien conscients de cette aspiration des militants. Je vais à l'encontre du pessimisme sur la difficulté à reconstruire. Les choses iront plus vite que prévu".

    Ségolène Royal a relevé que le prochain congrès (au plus tôt au printemps 2008) aura lieu à "
    une date assez éloignée", ce qui "permet qu'il ne soit pas l'enjeu de l'université d'été" 2007.

    Exprimant sa "
    disponibilité studieuse", Ségolène Royal a indiqué qu'elle assisterait à trois des 18 ateliers prévus d'ici samedi soir, confirmant sa volonté, exprimée samedi dernier à Melle (Deux-Sèvres), de participer au "'travail collectif".

    Se félicitant de "
    la qualité" des intervenants extérieurs --des spécialistes de sciences politiques notamment--, elle a souhaité que le PS "redevienne un lieu d'attraction des meilleurs" chercheurs et intellectuels. "Ce doit être un lieu d'excellence".


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  • Et maintenant qui pourra dire que ce n'est pas une justice de classe !

    SARKOZY ET LE MEDEF

    Le chef de l'Etat a choisi "le camp des patrons indélicats", dénonce le Syndicat de la magistrature. Nicolas Sarkozy avait annoncé jeudi vouloir "mettre un terme à la pénalisation du droit des affaires".

    Dépénaliser le droit des affaires ? L'annonce faite par Nicolas Sarkozy jeudi lors de l'université d'été du Medef a mis les juges en émoi.

    En effet, les principaux syndicats de magistrats n'ont pas caché leur inquiétude devant ce risque de mettre l'éteignoir sur certaines malversations.

     le Syndicat de la magistrature a estimé que Nicolas Sarkozy avait "choisi le camp" des patrons "indélicats". La pénalisation du droit des affaires ne vise "rien d'autre que des fraudes à la loi, lorsqu'un chef d'entreprise agit contre les intérêts de sa société", a insisté la présidente du syndicat, Emmanuelle Perreux, "atterrée" par les propos du président. Nicolas Sarkozy "durcit sans cesse son propos et la législation contre les plus faibles, mais a la plus grande mansuétude envers les patrons qui auraient détourné l'intérêt social de leur entreprise au profit de leur intérêt personnel", a-t-elle poursuivi.

     l'Union syndicale des magistrats (majoritaire) a plaidé pour le maintien d'une "régulation pénale" du monde des affaires "afin que ceux qui franchissent la ligne rouge soient sanctionnés". Réagissant à chaud aux propos de Nicolas Sarkozy, son président, Bruno Thouzellier, a espéré que cela ne signifie pas "que la justice n'a plus à se mêler du monde des entreprises". Il a aussi rappelé qu'il y a en France "une pénalisation extrêmement faible du droit des affaires", en comparaison "avec la manière dont la justice américaine traite certaines affaires comme le scandale Enron", la plus retentissante faillite d'entreprise aux Etats-Unis.


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  • Politique économique - Le Président de la République vient aujourd'hui de manquer son rendez-vous avec le devoir de vérité que les Français sont en droit d'attendre

     

    Promettant tout à tout le monde, les annonces concrètes que le Président Sarkozy a faites devant le MEDEF cet après-midi sont très inquiétantes pour l'avenir des relations sociales dans notre pays.

    Sa volonté d'introduire une séparation à l'amiable entre patrons et salariés témoigne, comme son fameux slogan “travailler plus pour gagner plus”, d'une méconnaissance patente de la réalité des relations sociales et des rapports de force en entreprise.
    De la même façon qu'il était mensonger d'essayer de faire croire aux salariés qu'ils pourraient librement choisir d'eux-mêmes de travailler plus pour gagner plus, comparer les rapports employeurs-salariés aux rapports de couple et à la procédure de divorce par consentement mutuel relève purement et simplement de l'abus de langage.

    Aujourd'hui la séparation amiable est déjà possible si les deux parties sont d'accord. La proposition du MEDEF, reprise par Nicolas Sarkozy, vise en fait à inscrire dans le contrat de travail dès l'origine l'indemnité que l'employeur devra verser en cas de rupture du contrat de travail à son initiative.

    Si tel est le sens de la proposition cette mesure reviendrait purement et simplement à abolir la notion de contrat à durée indéterminée à laquelle nos concitoyens sont particulièrement attachés, pour placer le salarié en insécurité permanente dans une sorte de période d'essai infinie.


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  • Après avoir été victime d'un accident cardio vasculaire au début de l'été , Michel Rocard est maintenant une nouvelle foi victime de son orgueil démesuré et de la haute estime qu'il a de lui même !

    Si au début de sa carrière , comme leader du PSU , j'ai pu estimer l'homme notamment en 1968  allant même jusqu'à aller voter pour lui aux élections présidentielles de 1969 , comment peut on comprendre cette dérive d'un homme qui maintenant choisit une démarche personnelle !

    Un Homme qui a été le premier secrétaire du parti socialiste peut il à ce point ignorer et mépriser les militants de ce parti !

    Déjà au cours de la campagne présidentielle , il n'a pas hésité à critiquer la candidate choisie par les militants  allant jusqu'à lui demander de se retirer à son profit .

    Mais plus grave , comment un homme de gauche peut il croire qu'il peut être utile à la droite sans trahir ses convictions .

    L'action politique ne repose pas sur une trajectoire individuelle et le chemin que prend  Michel Rocard n'est pas celui qu'un homme de gauche .

    Il pourra se souvenir que François Mitterand qu'il a souvent critiqué a su rester dans l'opposition de 1958 à 1981 et qu'il s'est efforcé de construire avec les militants les conditions de la victoire de la Gauche !

    Comment le disait le Général De Gaulle , La vieillesse est vraiment un naufrage

    M. Rocard n'a pas consulté ses « camarades » du Parti socialiste. « C'est une décision personnelle, en réponse à une proposition qui m'a surtout été formulée en tant qu'ancien premier ministre », souligne-t-il. M. Rocard a précisé qu'il a été sollicité directement par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos. « Un homme réputé pour avoir des idées », a-t-il commenté. Enfin, il a indiqué avoir répondu positivement après s'être donné « une semaine pour réfléchir 


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