• SARKOZY ET LA MAINMISE SUR LES MEDIAS

    Il fut un temps ou nous connaissions un ministre de l'information qui surveillait la presse , la télévision !Avec l'arrivée de la gauche et la libération de la télévision avec la création d'une haute autorité , les médias commençaient à respirer!

    Aujourd'hui, en dehors du fait que la presse écrite est possédée et contrôlée par des financiers" de droite" Nicolas Sarkozy depuis 2002 a tissé un réseau de complaisance dans les médias!

    De ce fait son influence est supérieure à celle que pouvait exercer le ministre de l'information !

    Dans un article , Libération analyse des faits troublants sur la mainmise de Nicolas Sarkozy sur la Presse !

    Le locataire de la place Beauvau a pris l'habitude d'intervenir dans le travail des journalistes.
    Sarkozy, la main dans l'info

    Par Olivier COSTEMALLE et Raphaël GARRIGOS et Cédric MATHIOT et Isabelle ROBERTS
    mardi 27 juin 2006



    medium_nicolas_sarkozy_narrowweb_200x365.3.jpgDans quel pays le ministre de l'Intérieur peut-il exiger ­ et obtenir ­ la tête du directeur d'un grand hebdo sous prétexte qu'il a publié des photos qui déplaisent ? La Corée du Nord ? Le Turkménistan ? Cuba ? Pas besoin de chercher si loin : l'histoire se passe en France, où Nicolas Sarkozy, ulcéré par la publication, à la une de Paris Match, d'un cliché de son épouse en compagnie du publicitaire pour lequel elle l'avait quitté, a fait chuter Alain Genestar, le patron du magazine (lire ci-contre).

    Et s'il n'y avait que Match ! Car le ministre de l'Intérieur entretient avec de nombreux médias des relations intimes, voire incestueuses. On ne compte plus ses interventions, discrètes ou directes, sur les rédactions. Il va même parfois jusqu'à s'en vanter. Dossier à charge.

    Télévision

    JT sous influence

    Selon nos informations, Nicolas Sarkozy n'est pour rien dans le prochain passage Des Chiffres et des lettres de France 2 à France 3. Pour tout le reste, en revanche... Sarkozy et la télé, c'est un véritable roman d'amitié : coups de fils, conseils, pressions de la part du président de l'UMP mais aussi autocensure de la part des chaînes pour ne surtout pas lui déplaire.

    Exemple en novembre 2005, lors de la crise des banlieues. Figurez-vous que nos chères télés, si promptes d'habitude à faire feu de toute insécurité et tsunami de toute eau, se sont soudainement montrées d'une prudence de Sioux. Très vite, France 3 ne donne plus le nombre de voitures brûlées, France 2 ne montre pas les pourtant télégéniques incendies d'autos et TF1 fait dans le positif à coups de reportages sur les initiatives en banlieue. Un oukase de Sarkozy ? Même pas. Il a simplement suffi que des élus tel le député UMP Jacques Myard fassent publiquement les gros yeux en accusant les médias d'être «instrumentalisés par les casseurs». Et Sarkozy là-dedans ? Oh, trois fois rien, il s'est juste contenté d'appeler personnellement Robert Namias et Arlette Chabot, patrons de l'info de TF1 et France 2, pour les remercier de leur prudence.

    Sont-elles sourcilleuses, ces chaînes, et soucieuses d'équité... Le 6 novembre, 7 à 8 (TF1) saisit en caméra cachée une provocation policière envers des jeunes. Savon de Namias. Le dimanche suivant, 7 à 8 contrebalance avec les interviews de maires de banlieues chaudes... Le 8 novembre, dans Nous ne sommes pas des anges (Canal +), la représentante d'une association souligne la responsabilité de Sarkozy dans les émeutes en banlieues et fait le parallèle entre le couvre-feu de Villepin et celui de Papon en octobre 1961. Emoi à la direction de Canal +, qui exige «un autre point de vue». Ce sera, deux jours plus tard, celui d'un maire UMP... Officiellement, Nicolas Sarkozy n'est pas intervenu. Juste, il a fait demander la cassette au service de presse... Le 10 novembre, France 2 diffuse dans son JT les images du tabassage de jeunes par des flics. Ceux-ci sont suspendus. Arlette Chabot décide d'ôter le reportage du site web de France 2 : «Nous ne voulions pas tomber dans la surenchère [...] au risque d'envenimer les choses à la veille d'un week-end à risque». Le ministre de l'Intérieur peut dormir sur ses deux oreilles, Chabot veille.

    Et puis Sarkozy passe à la télé. Il faut alors mettre les petits plats dans les grands. Quand il est invité du Grand Journal de Canal + de Michel Denisot début mars 2006, il accepte, mais à condition de figurer aux côtés de Denisot en Une de TV Mag, le supplément télé de la Socpresse (le groupe de presse de Dassault) distribué avec 42 quotidiens nationaux et régionaux et diffusé à près de cinq millions d'exemplaires. Commentaire d'un cadre de Canal : «Sarkozy n'en a rien à faire du Grand Journal, ce qui l'intéresse, c'est d'être sur la table du salon de 5 millions de personnes.» Ce n'est pas la première fois que Sarkozy prend ses aises avec la chaîne cryptée : quand en juin 2005, dans le plus grand secret, Canal + décide de mettre fin au contrat de Karl Zéro, celui-ci fait donner ses amis qui tenteront de faire plier Bertrand Méheut, PDG du groupe. Au premier rang des pro-Zéro : Sarkozy, qui appelle en personne.

    Enfin, il y a Sarkozy le faiseur de stars. Le 7 mars, la veille d'un délicat voyage du ministre aux Antilles, TF1 annonce que le joker de PPDA sera désormais le journaliste noir et antillais Harry Roselmack. Un bien beau hasard n'arrivant jamais seul, Sarkozy était déjà au courant. Le 17 février, recevant place Beauvau le club Averroès, qui défend l'image des minorités dans les médias, le ministre de l'Intérieur et ami intime de Martin Bouygues, PDG de la maison mère de TF1, avait en effet annoncé la nouvelle : il y aura, cet été, un Noir au 20 heures. Mieux, selon certains témoins de la rencontre, Sarkozy aurait raconté avoir lui-même soufflé l'idée à Bouygues...

    Radio

    Conseil en recrutement

    Le ministre de l'Intérieur garde aussi un oeil sur le recrutement des journalistes politiques. En février, le Canard enchaîné révèle que Jean-Pierre Elkabbach, directeur d'Europe 1 (filiale de Lagardère, tout comme Paris Match), a pris conseil auprès de Nicolas Sarkozy sur le choix d'un journaliste politique. «C'est normal, fanfaronne Sarkozy. J'ai été ministre de la Communication.» Et il ajoute : «Je les connais, les journalistes.» Elkabbach revendique sa «méthode» de recrutement, qui consiste, dit-il, à prendre l'avis des politiques, mais aussi de syndicalistes ou d'associations : «Je fais cela pour tous les services parce que je veux avoir les meilleurs... Je ne peux pas interdire aux politiques de me donner leur avis. Mais ensuite je décide à 100 % moi-même».

    Presse, édition

    Convocation

    Pauvre Valérie Domain. Cette journaliste de Gala croyait pouvoir publier tranquillement une bio autorisée de Cécilia Sarkozy. Elle l'avait même rencontrée à plusieurs reprises. Mais le livre ne verra pas le jour, du moins sous sa forme initiale. Fin 2005, l'éditeur est convoqué place Beauvau par le ministre de l'Intérieur en personne. Menace de procès, intimidation : il comprend le message et remballe son ouvrage. Lequel sera transformé à la va-vite en roman à clé. Chez Prisma, propriétaire de Gala, on anticipe les soucis à venir en demandant désormais aux journalistes maison de soumettre leurs projets de livre à la direction.

    Mais Nicolas Sarkozy ne peut pas convoquer au ministère tous les journalistes. Un homme de l'ombre, dans son cabinet, se charge de faire passer les messages non officiels aux rédactions. Pierre Charon a ainsi fait savoir à quelques journalistes que le fils cadet de François Hollande et Ségolène Royal avait été interpellé, en mai dernier, après une soirée arrosée. C'est lui aussi qui a agité la menace d'un procès dans les rédactions susceptibles de révéler l'identité de la journaliste du Figaro qui partageait la vie de Nicolas Sarkozy après sa rupture avec son épouse.

    Mais c'est sans doute avec Paris Match que les interventions ont été les plus directes et les plus pressantes. Outre l'affaire de la Une de Cécilia, il y a eu le cas Noah. Dans un entretien à l'hebdomadaire, en décembre dernier, le chanteur-tennisman déclare : «Une chose est sûre : si jamais Sarkozy passe, je me casse !» Bizarre : le 15 décembre, lorsque l'hebdo arrive en kiosque avec la longue interview ­ titrée «Mes quatre vérités à la France» ­ dans laquelle Noah évoque notamment la crise des banlieues, la petite phrase a tout simplement disparu, comme le révèle le Canard. Sur ordre de Sarkozy ? Ou bien l'hebdo a-t-il décidé de s'autocensurer et de s'éviter, cette fois, les foudres du ministre de l'Intérieur et de son ami Arnaud Lagardère, propriétaire de Match ? A chacun sa version


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  • DE VILLEPIN PERD SON SANG FROID !

    IL AFFICHE SON MEPRIS POUR

    L'OPPOSITION ET LE SUFFRAGE UNIVERSEL

    medium_villepinimagecir10103281552.jpgNous étions habitués à l'attitude méprisante de Dominique De Villepin à l'égard de l'opposition . Nous avions constaté que lors des questions que lui adressait l'opposition , le premier ministre n'écoutait pas ou faisait mine de ne pas écouter et laissait à ses ministres le soin de répondre à une question qui lui était adressée !

    Aujourd'hui à une critique fondée sur sa politique et un constat de la situation de la France , Le premier ministre a montré sa véritable personnalité! Son visage décomposé extériorisait la haine qu'il avait vis à vis de l'opposition et à travers elle du suffrage universel.

    Fusion GDF-Suez, affaire Clearstream, EADS, incident à l'Assemblée: affaibli et de plus en plus isolé, Dominique de Villepin, dans une situation politique critique, se débat dans les difficultés.

    Mardi à l'Assemblée, le Premier ministre a provoqué une bronca de la gauche en accusant François Hollande de "lâcheté".

    "Je dénonce la facilité, et je dirais même en vous regardant, la lâcheté, la lâcheté qu'il y a dans votre attitude", a lancé M. de Villepin en réponse à une question du numéro un du PS sur la gestion d'EADS

    . Cette attaque a déchaîné les protestations des socialistes, certains criant "Démission, dehors!".

    Cette attaque a déchaîné les protestations des socialistes, certains criant "Démission, dehors!".medium_images.11.jpg

    Le président de l'UDF François Bayrou et le chef de file des députés communistes Alain Bocquet ont demandé de leur côté des élections anticipées.

    Cet incident a surgi au cours d'une journée qui promettait d'être consensuelle, avec l'inauguration par Jacques Chirac du musée du Quai Branly dédié aux arts premiers, en présence notamment de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.

    Dans cet affrontement, M. de Villepin n'a guère pu compter sur le soutien des députés UMP, restés cois.

    Une majorité, qui échaudée par la crise du contrat première embauche (CPE), l'a également contraint à modifier ses plans concernant la fusion controversée de Gaz de France et Suez.

    M. de Villepin a dû annoncer lundi le report au mois de septembre de l'examen par le Parlement du texte permettant cette fusion.

    L'incertitude demeurait cependant, certains députés de la majorité ne croyant pas que cette opération puisse obtenir l'aval du Parlement si peu de temps avant les élections présidentielle et législatives de 2007.

    Tous ces développemements interviennent alors que le chef de gouvernement est toujours pris dans la tourmente Clearstream. Régulièrement mis en cause par la presse dans cette affaire qui pourrait lui valoir d'être entendu par la justice, M. de Villepin a choisi lundi de contre-attaquer, au risque de replacer le scandale à la une de l'actualité.

    Il a décidé de porter plainte pour diffamation contre trois journalistes auteurs d'ouvrages sur le sujet, dont Denis Robert, qui avait lancé l'affaire. Une démarche rarissime de la part d'un Premier ministre.


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    OUI C'EST BIEN DE LA DESINFORMATION  ALLANT JUSQU'AU CONDITIONNEMENT DE L'OPINION!

    La popularité grandissante de Ségolène Royal fait perdre la raison aux journalistes et à la plupart des hommes politiques .

    L'analyse de Ségolène Royal sur les 35 heures pourrait être faite par chaque travailleur qui a bien sûr apprécié les 35 heures mais qui a constaté que les entreprises ont eu recours à une plus grande flexibilité et une augmentation des cadences avec dégradation des conditions de travail !

    pour vous faire un jugement voici ce qui a fait scandale!

    7°Les 35 heures-un gain inégalement partagé du bien être

    La réduction du temps de travail a été conçue davantage comme un outil de création d’emplois (350.000) que comme l’aboutissement d’une réflexion sur les conditions de travail. Leur contre-partie fut un spectaculaire assouplissement du droit du travail (à condition que des accords négociés l’encadrent) et une flexibilité accrue (annualisation, réduction des délais de prévenance, etc.). Les grandes entreprises, solidement équipées en services juridiques et des ressources humaines, ont optimisé le dispositif. Les PME ont bénéficié d’une aide pour recourir à des conseillers extérieurs. Les syndicats ont dû compter sur leurs propres forces. Selon Philippe Askénazy, la réduction officielle de 4 heures s’est bornée, en moyenne, à 2 h 30 voire 1 h 30 pour les ouvrières du textile.

    La proportion des salariés en horaires flexibles est passée de 10% à 40%, soit plus que les salariés américains. Pour ceux-là, les rythmes de travail ont été intensifiés, les amplitudes horaires étendues et la segmentation de la journée de travail accentuée. Là où, en revanche, les horaires sont restés fixes, la réduction du temps de travail a permis un allègement de la journée ou des jours de congés supplémentaires. C’est donc essentiellement au bas de l’échelle des qualifications et des statuts que la flexibilité a été accentuée : chez Michelin, les cadres ont bénéficié de jours de congé supplémentaires et les ouvriers sont venus travailler le samedi…

    D’où ce résultat non voulu : une dégradation de la situation des plus fragiles, notamment les femmes ayant des emplois peu qualifiés, pour lesquelles la flexibilité s’est traduite par un empiètement accru sur leur vie personnelle et familiale alors que les femmes cadres y ont trouvé, elles, des jours de respiration bienvenus. Malgré l’intensification du travail et du stress, malgré la difficulté à joindre les deux bouts pour ceux qui s’en sortaient en cumulant les heures supplémentaires, l’appréciation globale des 35 heures par les salariés reste positive. Sans doute parce que le désir est fort d’avoir un peu de temps pour soi ou pour sa famille (première motivation invoquée en faveur de la réduction du temps de travail) et parce que l’espoir de créations d’emploi était largement partagé même si l’on peut estimer, rétrospectivement, que la répartition de l’effort et des avantages a été fortement inégalitaire. La loi Fillon a, sous prétexte d’assouplissement, figé les inégalités et cassé la dynamique de création d’emplois. En termes de qualité de vie au travail, les résultats des 35 heures sont donc mitigés.

    Voici à partir de quoi les medias et les commentateurs de tout poil ont vu l'attaque tout azimut des 35 heures !


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    L'UMP VEUT TAXER

     

     LA LIBERTE

     

     D'EXPRESSION

     

     

    IL FALLAIT OSER L'UMP L'A FAIT  IL FAUT TAXER LA LIBERTE D'EXPRESSION !

    Pour alimenter le budget européen , André Lamassoure a une idée.......... pas géniale......

       Taxer les SMS , MMS et E-MAIL    et quoi plus...........

    Aprés les lois répressives sur le téléchargement , voila les taxes sur les mails .......

    L'UMP veut timbrer vos e-mails.

    Norden Star, mai 2006
    Un membre UMP du parlement européen demande la création d'une taxe sur les SMS et les emails sous la forme d'un timbre à 1 centime d'€uro.


     

    Les idées proposées par Alain Lamassoure, (UMP) membre du parlement européen, risquent d'occasionner quelques remous parmi les internautes. Chargé d'un rapport au Parlement européen sur la réforme du financement du budget de l'Union, il souhaite taxer de 1,5 cent un SMS envoyé, et 0,1 cent chacun des mails envoyés depuis le territoire de la communauté.

    Dans le cadre de la réforme de l'Union Européenne, certains caressent ainsi l'idée d'un impôt européen unique qui viendrait épauler d'autres modes de financements préexistants. La mesure permettrait ainsi d'apporter de juteuses ressources pour financer le budget européen. Avec ces quelques poussières de cents prélevées sur chaque texto ou mail, Alain Lamassoure voit là une solution idéale pour fournir ce coup de pouce budgétaire : compte tenu de la masse de messages envoyés par ordinateur ou téléphone chaque jour, la contribution des internautes ou des mordus du portable ne serait, en globalité, non négligeable.

    Alain Lamassoure prend l'exemple des vœux du 1er janvier 2005. A cette occasion, "plus de 1 milliard de textos ont été échangés entre Européens. En France, les opérateurs les facturaient alors 15 c, pour un prix de revient quatre fois inférieur. Un prélèvement d'un demi-centime aurait rapporté 5 M en un jour. En faisant jouer à plein régime la concurrence, il est possible de réduire le coût d'un tel service pour les usagers, tout en appliquant l'équivalent moderne d'un droit de timbre". Un "droit de timbre" sur les textos et les mails affectés différemment selon la situation de l'émetteur et du destinataire : si le SMS est envoyé de Bordeaux à Lille, le "timbre" alimente le budget national ; s'il relie Paris et Budapest, il est affecté au budget européen. Plus globalement, si l'échange se fait entre Lyon et Singapour, "le prélèvement pourra servir à financer une politique planétaire (taxe Tobin) ". Une taxe sur les mots alors que la taxe Tobin veut frapper les transactions financières, ce qui n'a pas la même saveur.

    "L'explosion des nouveaux moyens de télécommunication devrait conduire les grands argentiers impécunieux à s'intéresser à cette création de valeur, aujourd'hui largement épargnée" certifie l'intéressé qui reconnait que l'idée d'un impôt supplémentaire se heurtera immédiatement à une objection très forte.

    Sur le forum de son site, les objections ne se sont pas fait attendre traduisant la popularité toute relative de cette idée : « Vous voulez imposer le simple fait d'échanger des mots. », « Si vous taxez un protocole, on en utilisera un autre. N'importe qui avec un peu de connaissance aurait pu le vous dire. Quelle est la différence entre aller voir des pages sur l'internet, mettre un message sur un blog ou envoyer des courriels à ce niveau ? », « Now I know why I voted NO against the EU !», « Incroyable, taxer la liberté d'expression, vous n'êtes pas fou non! » , « Pourquoi ne pas faire payer chaque mot que l'on prononcerait, et pourquoi pas les déplacements des gens, 3 pas = 0,1 €, c'est pas vraiment beaucoup mais il y a tellement de pas effectués chaque jour ! » L'unanimité des 25 étant requise, les idées jugées irréalistes seront automatiquement écartées se défend encore M. Lamassoure


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    ALORS QUE L'UMP VEUT PRESENTER NICOLAS SARKOZY COMME L'HOMME PROVIDENTIEL ET LE SAUVEUR DE LA FRANCE , L'HOMME QUI PEUT TOUT REUSSIR, IL EST IMPORTANT DE TOUT SAVOIR SUR LE PERSONNAGE !

    L'EPOPEE DU PETIT NAPOLEON (suite)

    Reprise d'une publication du site de Nordenstam sur hautefort.

    Portrait : les maîtres de l'univers.
    Norden Star, mai 2006

    Tout savoir sur Nicolas Sarkozy depuis sa jeunesse de cancre jusqu'au pouvoir tant désiré. Un portrait sans concession en deux parties. Deuxième époque : le pouvoir.


     

    Suite de Première époque : la jeunesse.
    Peu avant l'affaire de la maternelle de Neuilly en mai 1993, Nicolas Sarkozy est élu député de Neuilly puis dans la foulée nommé ministre du Budget dans le gouvernement edouard Balladur. L'ancien président du comité de soutien des jeunes à la candidature présidentielle de Jacques Chirac fait alors ses premiers pas au sein de l'appareil gouvernemental. Après l'histoire H.B. son image médiatique commence à se façonner et Sarkozy, déjà continuellement sur les nerfs, apporte une réelle touche de dynamisme à une équipe gouvernementale complètement molle.

    Durant cette période la relation entre Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac est globalement positive, plutôt sereine et presque constructive. Le Maire de Paris laisse le gouvernement travailler dans l'attente de l'échéance présidentielle de 1995 ou il compte bien rafler la mise. Le subtil et implacable mécanisme mis en place pour la conquête du pouvoir est pourtant enrayé par événement pour le moins inattendu. La côte de popularité de Balladur atteint de tels pics de sympathie que le choix du candidat de la droite s'avère de moins en moins évident. Contre toute attente il y aura un match à deux à droite.

    Nicolas Sarkozy, sentant le bon vent des sondages tourner, opte rapidement pour le Premier ministre en exercice au détriment d'un Jacques Chirac qu'il défendait pourtant bec et ongles quelques années avant. C'est ce que les Guignols de l'info traduiront à l'époque par la "traîtrise" et le "coup de poignard dans le dos". Le mauvais éléve était donc aussi perfide.

    Finalement le vent tourne mal et Balladur se retrouve laminé au premier tour de la présidentielle. Le Jackpot se jouera entre Chirac et Jospin au bénéfice du premier. Encore une fois le petit Nicolas sent s'abattre sur ses épaules le poid de l'échec et de l'opprobre. Non seulement il est encore dernier de la classe mais en plus on le met au coin.

    Cette trahison lui vaut la perte de confiance de la part du RPR ainsi que celle de l'entourage du nouveau président. Le paria n'obtient aucun poste ministériel dans le nouveau gouvernement Juppé et, le 15 octobre 1995, au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR il est même conspué par une foule qui crie vengeance. La vindicte populaire sera entendue et suivie d'effets.
    Lors de son discours de politique générale Alain Juppé stigmatise la gestion budgétaire de Sarkozy en la jugeant électoraliste et inefficace. Plus prosaïquement on lui reproche de ne pas avoir réduit suffisamment la dette de l'état et de ne pas avoir engagé la lourde réforme de l'assurance maladie. Pan ! En plein sur la tête de Brutus qui entame sa traversée du désert. Il abandonne alors toute responsabilité au sein du RPR et se retire de la politique ( de façon bien moins théâtrale que Lionel Jospin en avril 2002).

    On a peine à le croire en 2006 mais durant sept ans on le voit peu, on l'entend peu. A peine se souvient-on d'un échec piteux aux élections européennes de 1999 qui achève de lui plomber le moral. Le petit Nicolas regarde à la télévision la gauche au pouvoir faire passer le chômage de 3,5 millions à moins de 2 millions de personnes et la France remporter la Coupe du Monde de football. Tous les feux sont au rouge pour le RPR qui ne sait pas sous quel angle aborder la présidentielle de 2002.

    C'est finalement Nicolas Sarkozy, parrainé par Charles Pasqua, qui trouve l'idée salvatrice et la propose à un Jacques Chirac dépouillé de ses pouvoirs après la dissolution ratée de 1997. C'est simple et perfide à la fois :"puisque le bilan de Jospin à Matignon est exemplaire nous allons "inventer" et imposer un thème de campagne dans un domaine ou la gauche n'y entend rien : la sécurité".

    On instaure un climat de peur avant les élections et l'improbable couple reconstitué Chirac-Sarkozy bat le rappel de tous les vieux démons de la droite répressive. Le stratagème fonctionne à merveille, si bien que J.M. Le pen accède au second tour. Nixon avait raison, un électeur qui a peur vote toujours pour le candidat le plus autoritaire, pas pour le plus compétent. Un épisode qui fait honneur à la République.

    Chirac est réélu, Raffarin nommé Premier ministre et Sarkozy Ministre de l'Intérieur, numéro deux du gouvernement. Sur la lancée de la campagne présidentielle il impose un style musclé et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action. La méthode du Sarkoshow est trouvée, elle fonctionne et va servir jusqu'en mai 2007.


    Pendant cinq ans Nicolas Sarkozy phagocyte les médias. Il y parle fort et beaucoup pour vanter son bilan. Coté réussite on retient la chute du nombre d'accidents de la route du fait d'une politique répressive et l'arrestation de Yvan Colonna, l'assassin du préfet Erignac. Coté obscur on se souvient de son mauvais rôle de pompier pyromane lors des émeutes de novembre 2005, des propos tenus à l'époque et de son effacement lors du Raffarindum sur la constitution Européenne.

    Mais à quoi bon réussir si la reconnaissance ne vient pas ? En Novembre 2004 l'ancien traître dérobe donc le jouet de Jacques Chirac en devenant président de l'UMP dans un show à l'Américaine qui renvoi les meetings du RPR au rang de triste vin d'honneur de province. Si jusque là ses intentions étaient floues ou inavouées elles deviennent claires le jour ou il s'empare de cette machine à gagner les élections. La prochaine étape passe par le palais de elysée.


    Depuis l'intronisation de Dominique de Villepin à Matignon le petit Nicolas passe à l'offensive. Le matin en se rasant il pense à 2007 et le soir il réfléchit à la bonne date pour quitter le gouvernement et préparer sa campagne. Dans l'attente du moment propice il flatte l'électorat du Front National en plagiant les propos de J.M. Lepen et en défendant une loi controversé sur le tri sélectif des immigrés.
    Ce qui est significatif depuis 2005 chez le président du RPR, c'est une orientation de plus en plus marquée par les idées de la droite extrême. La pilule passe mieux lorsqu'on se présente soit même comme l'innocente victime de l'affaire Clearstream.


    Nicolas Sarkozy semble en avoir assez de sa réputation de mauvais élève, son absolution passe par la magistrature suprême. Le dernier de la classe, le perfide Caïn de 1995, voit peut-être dans l'objectif présidentiel un moyen d'exorciser les anciennes brimades. Celles du temps de la petite racaille. Et peu importe si cela implique qu'il faille pactiser avec le diable.
    Jusqu'à mai 2007 il va y avoir du sport.
    Peachy Carnahan
    (La culpabilité d'Yvan Colonna n'a pas été démontrée , bien au contraire, les déclarations des accusés qui ont été jugés l'innocentent)

     

     


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