• Ségolène Royal prône "une France de la réconciliation

    Ségolène Royal prône "une France de la réconciliation

    Ségolène Royal a appelé de ses voeux, samedi 7 avril à Lézignan-Corbières, "une France rassemblée". "Non, je ne veux plus de cette France de l'affrontement, je veux une France de la réconciliation", s'est exclamée la candidate socialiste devant 2 000 sympathisants réunis dans une petite pinède
    "Je veux avec vous une France qui fasse reculer (...) ce système qui dresse les gens les uns contre les autres", a-t-elle repris : "les fonctionnaires contre ceux qui ne le sont pas et qui sont désignés du doigt, les grévistes contre ceux qui ne le sont pas et qui sont désignés du doigt, ceux qui auront le droit de faire des heures supplémentaires et ceux qui ne l'auront pas, ceux qui pourront continuer d'accéder à la santé et ceux qui ne le pourront plus, ceux qui vont bénéficier des allégements fiscaux en haut de l'échelle et ceux qui seront obligés de payer de leur précarité les nouveaux cadeaux fiscaux que la droite promet".

    "LA LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE, ÇA SE FAIT AUSSI PAR L'EXEMPLE"

    Insistant beaucoup sur les questions sociales, Ségolène Royal a aussi prôné "une France où l'Etat garantira des conditions égales d'accéder à la liberté de choix de sa vie". "Je ne veux pas non plus d'une France de l'assistanat, je veux qu'avec chaque droit nouveau, il y ait une obligation nouvelle et que les droits et les devoirs soient les mêmes pour tous, que les puissants ne puissent pas s'en affranchir", a-t-elle ajouté.

    Après le début de polémique suscitée par son "contrat première chance" pour les jeunes sans qualification, elle a défendu son droit à "bousculer les tabous" pour remporter la "bataille" contre le chômage des jeunes, à "avoir de l'imagination avec pour seul guide la volonté de résoudre rapidement les problèmes qui sont posés".

    Elle a dénoncé les dernières propositions de Nicolas Sarkozy, évoqué par les termes "candidat de la droite",  telles la "TVA sociale" ou les "franchises médicales" , qui sont à ses yeux "la première étape de la privatisation de la sécurité sociale". Et fustigé les attaques du candidat de l'UMP qui, après les incidents de la gare du Nord, l'avait accusée de "soutenir les fraudeurs" :"la lutte contre la délinquance, ça se fait aussi par l'exemple, la lutte contre toutes les formes de brutalités, ça se fait aussi par l'exemple, la lutte contre l'agressivité verbale, ça se fait aussi par l'exemple", a-t-elle déclarée sous les applaudissements."Construisons ensemble une France rassemblée et fière d'elle-même", a conclu Ségolène Royal, qui avait commencé son discours d'une quarantaine de minutes par un appel à la mobilisation, afin de "faire le plus gros score possible dès le 22 avril prochain".

     


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