• L'EUROPE DE SARKOZY C'EST .......

    L'Europe de Sarkozy , l'europe du oui c'est ça !

    - Le retour à la semaine de 40 heures
    -Une baisse des impots pour les riches
    -L'augmentation du patrimoine pour ceux qui paient l'impôt sur les Grandes Fortunes

    Hier soir en meeting Sarkozy a donné le programme de l'Europe du Oui qu'il souhaite et dévoilé son ambition pour 2007 !

    Nicolas Sarkozy est-il déjà en campagne pour 2007? A l'occasion du premier meeting parisien de l'UMP pour le référendum, le président de l'UMP a estimé jeudi soir qu'un «oui» le 29 mai serait «la plus formidable occasion de réveiller la France».
    «L'Europe est une chance formidable, celle d'un nouveau cycle de prospérité, d'un nouvel élan pour notre pays», a lancé le président de l'UMP devant 4.000 jeunes réunis au Palais des Sports.
    Devant des étudiants en T-shirt agitant des affiches jaunes «oui à l'Europe» et «oui pour la France», M. Sarkozy a insisté sur sa «grande ambition au service de l'Europe et de la France». «L'Europe que nous voulons induit le changement dans notre pays. On ne peut pas vouloir quelque chose pour l'Europe et faire l'inverse en France», a-t-il martelé.
    Résumant son projet, il a marqué sa volonté de faire de la France «un pays de propriétaires» .«Cessons de culpabiliser le patrimoine, la propriété, la réussite, la promotion sociale», a-t-il lancé, dénonçant une nouvelle fois les 35 heures, les «impôts et les charges plus lourds que partout ailleurs en Europe», et réclamant «l'autonomie» pour les universités.
    «Nous voulons le meilleur pour l'avenir de nos enfants, pour le futur de la France et pour la nouvelle Europe», a-t-il conclu. «Voilà pourquoi nous voterons oui le 29 mai.»
    Avant le discours de Nicolas Sarkozy, Simone Veil, ovationnée par les jeunes, a longuement témoigné de son «engagement pour l'Europe». «Je n'imaginais pas pouvoir assister au débat qui se déroule en France depuis quelques semaines sans dire mon oui à l'Europe», a lancé l'ancienne présidente du Parlement européen, qui s'est mise en congé du Conseil constitutionnel le temps de la campagne référendaire. Une démarche critiquée par les partisans du «non», mais aussi certains tenants du «oui» comme le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré.
    Le président de l'UMP, qui veut «rajeunir» la vie politique, avait imaginé un véritable show télévisé pour ce premier meeting parisien de l'UMP pour le référendum. A l'invitation de Michel Field, animateur de la soirée, une dizaine de personnalités de la société civile, dont plusieurs proches de Jacques Chirac comme son ancienne conseillère Christine Albanel, le Pr David Khayat ou le PDG de Sanofi-Aventis Jean-François Dehecq, ont expliqué leur «oui» au début du meeting. Cécilia Sarkozy, équipée d'un casque avec micro incorporé, réglait le show en coulisses.
    «Quand j'ai un but à marquer, je préfère être dans l'équipe qu'être au vestiaire», a lancé Arnaud Lagardère, PDG du groupe du même nom, vantant l'Airbus A380, qui n'aurait «jamais» existé «sans une Europe intégrée». Un message de Lech Walesa a été diffusé.
    Nicolas Sarkozy, accusé au début de la campagne par les chiraquiens de ne pas assez pas mouiller sa chemise pour le «oui», avait aussi voulu donner une image d'unité.
    Montant sur scène au début du meeting, le président de l'UMP a fait ovationner le nom de Jean-Pierre Raffarin, en convalescence après l'ablation samedi dernier de sa véhicule biliaire et représenté par son épouse Anne-Marie. «Dis-lui Anne-Marie: ici ils l'ont applaudi et ils l'ont soutenu», a lancé Nicolas Sarkozy à Mme Raffarin. Plus tard, François Fillon a réclamé et obtenu une deuxième ovation pour le Premier ministre.
    Nicolas Sarkozy a aussi remercié la vingtaine de ministres présents, dont Michèle Alliot-Marie (Défense), François Fillon (Education) et Dominique Perben (Justice) ainsi que les présidents des groupes parlementaires UMP à l'Assemblée nationale et au Sénat, les chiraquiens Bernard Accoyer et Josselin de Rohan. Philippe Douste-Blazy (Santé) est arrivé avec une heure de retard. Dominique de Villepin (Intérieur) et le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré brillaient en revanche par leur absence.







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