• Le discours de Sarkozy sur l'école "peu adapté à la réalité" ?

    Pour être crédible il ne suffit pas de faire du tourisme un jour à l'hôpital , un autre dans un hospice et aujourd'hui à l'école .IL faudra bien que les français s'aperçoivent que l'agitation et l'activisme ne peuvent résoudre les problèmes de la Société Française!

    Des syndicats de l'Education, l'Unsa et le Snes-FSU, jugent le discours sur l'école prononcé mardi par le président Nicolas Sarkozy "peu adapté à la réalité" et rempli de "contradictions" et "omissions".

    Le Parti socialiste estime de son côté que "la grandiloquence" du discours de Nicolas Sarkozy "contraste douloureusement avec la réalité de cette rentrée 2007 qui se déroule dans un climat morne, de méfiance et parfois de tension entre les différents acteurs de l'école."

    L'école que le chef de l'Etat souhaite "rompt avec l'école républicaine, publique et laïque, et propose une conception libérale de l'éducation qui profitera aux plus favorisés et nie honteusement la réalité des inégalités", écrit-il dans un communiqué.

    Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Education, a évoqué sur LCI un discours "important, qui va lancer des débats" mais "émaillé de contradictions fortes", "déséquilibré", et "peu adapté à la réalité".

    L'intervention du chef de l'Etat à Blois "m'a semblé un peu déconnectée de leur réalité quotidienne", a-t-il estimé.

    Pour le Syndicat national des enseignements de second degré, les "envolées lyriques" du chef de l'Etat masquent surtout des logiques budgétaires.

    "Sous les dehors d'un texte qui se veut rassembleur, les contradictions nombreuses et les omissions conduisent à des annonces qui, loin de répondre aux défis actuels, sont essentiellement guidées par des logiques budgétaires : réduction des horaires-élèves, suppressions d'emplois, alourdissement de la charge de travail des personnels", écrit-il dans un communiqué.

    Le Snes estime que ces propositions "sont largement rejetées par les enseignants et bien au-delà."

    A ses yeux, le président de la République, dans son constat de la persistance de l'échec scolaire, oublie en outre "les progrès réalisés depuis 20 ans contre les sorties précoces et sans qualification de trop nombreux élèves."

    "Plaçant l'école en dehors des phénomènes sociaux, il fait l'impasse sur l'impact des inégalités sociales et territoriales sur les difficultés scolaires", ajoute le syndicat.


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