• 26/02/2005

    Attention au nouveau ministre de l'Economie

    QUE DE LOUANGES !
    SONT –ELLES MERITEES ?
    QUI EST LE NOUVEAU MINISTRE DES FINANCES ?
    On ne peut pas dire que le Futuroscope soit une réussite sans les deniers publics !
    Que dire de Bull ?
    Thomson multimédia a été redressé en partant de zéro par une recapitalisation sur fonds d'état et c'est la technologie qui a fait le succès.
    France Télécom, c'est par des opérations financières (réintégration de filiales avec mise de fonds des actionnaires) et des dégraissages sévères des effectifs qu'il a donné confiance à la Bourse !
    Attention, on ne gère pas un ministère comme une entreprise .Son caractère autoritaire et sans nuances ne fera pas de miracles !
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    Je trouve que le monde dans l'article qui suit dresse un portrait trop élogieux du PDG de France Télécom.


    Intronisé à la tête de l'opérateur historique le 2 octobre 2002, en remplacement de Michel Bon, il y sera, au final, resté moins de deux ans et demi. Pour autant, son bilan est plus que flatteur. A son arrivée, l'opérateur était exsangue : l'action avait plongé de 85 % depuis le début de l'année, à 6 euros le 30 septembre. Et pour l'ensemble de 2002, le groupe avait enregistré la perte la plus abyssale jamais affichée par une société française (20,7 milliards d'euros) et l'endettement le plus élevé d'une entreprise au monde (68 milliards).
    Le plan de restructuration proposé par M. Breton était assez classique, mais il a été impeccablement communiqué, puis rigoureusement exécuté. Baptisé "Ambition FT 2005", il maintenait l'intégrité du groupe et fixait des objectifs précis (améliorer l'excédent brut d'exploitation de 40 %, à 21 milliards d'euros, et réduire la dette de moitié, à 35 milliards à fin 2005). Pour y parvenir, les efforts de refinancement demandés étaient équitablement partagés avec le "15 + 15 + 15": 15 milliards de réaménagement de la dette à prendre en charge par les banques et les investisseurs, 15 milliards d'augmentation de capital réclamés à l'Etat alors actionnaire majoritaire, et 15 milliards de trésorerie à dégager grâce à des économies en interne (plan Top).
    L'annonce d'un plan de marche sur trois ans a rassuré la Bourse et remotivé le personnel. Derrière, sa réalisation s'est déroulée à marche forcée, avec un sens certain du "timing": il s'agissait, en interne, de maintenir les équipes sous tension et, en externe, d'alimenter le flux des bonnes nouvelles. Dès mars 2003, la recapitalisation par les banques et les actionnaires (en premier lieu l'Etat) était bouclée, puis, en septembre 2004, le désengagement de l'Etat était parachevé par sa descente sous la barre des 50 % du capital.
    Au prix de 22 000 postes non remplacés sur trois ans, de réorganisations du travail, d'une renégociation impitoyable avec les fournisseurs, d'une chasse aux frais tous azimuts et d'une pression permanente, les objectifs du plan Top ont été, à chaque point d'étape, dépassés, le tout sans troubles sociaux, alors que la CGT et SUD sont les deux principaux syndicats de l'entreprise.
    Enfin, France Télécom a mené tambour battant son programme de réintégration de ses filiales, avec Orange en 2003, Wanadoo en 2004 et Equant en 2005. Seule exception : la mise en Bourse de PagesJaunes en juillet 2004.
    Aujourd'hui, l'opérateur a des comptes assainis, avec un profit net de 2,8 milliards d'euros en 2004 et une marge d'exploitation confortable de 23 %. L'action a regrimpé autour de 23 euros.
    Dans sa tâche, M. Breton a toutefois bénéficié de ses appuis dans la classe politique, de l'effet d'annonce du consentement par l'Etat, fin 2002, d'une avance de trésorerie de 9 milliards (finalement non utilisée) qui a servi à éloigner le spectre d'une crise de liquidités, jusqu'à l'obtention de la part de l'Autorité de régulation des télécommunications et du ministère de l'économie, en 2005, d'une hausse de l'abonnement de 23 % sur trois ans, qui gonflera les revenus, annuellement, de 800 millions d'euros.
    Tous les problèmes de France Télécom ne sont pour autant pas réglés : la dette, même si elle a fondu grâce notamment aux 8 milliards de capacité d'autofinancement dégagés en 2004, reste très élevée, à 44 milliards d'euros.
    Surtout, des incertitudes stratégiques demeurent. Le déclin de l'activité de téléphonie fixe continue et une nouvelle menace pèse, avec la montée en puissance de la téléphonie par Internet à prix cassés. Dans la téléphonie mobile, Orange a perdu de sa vitalité au Royaume-Uni et croît moins que SFR en France. Dans l'accès à Internet, alors que le marché français est le plus concurrentiel d'Europe, Wanadoo se fait défier par Free et Neuf Telecom.
    Les chantiers démarrés par M. Breton restent inachevés en termes d'innovation (vidéo et visiophonie, Internet sans fil et mobile...) et d'intégration (convergence entre fixe et mobile, synergies entre offres grand public et entreprises).
    On ne gere pas un ministere comme une entreprise . Ce n'est pas la confiance de la Bourse qu'il faut avoir mais celle des français . Attention à la politique sociale que va mener un homme de droite dont on a dressé un portrait trop elogieux





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    Il ne faut pas trop en faire ! Les journalistes dressent un portrait trop flatteur de T.BRETON.

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  • Il n'a pas les moyens , Hervé gaymard , il nous prend pour des cons !

    Le fils du petit cordonnier paie l'impôt sur la fortune

    Le Ministre de la dépense et de l'économie , Hervé Gaymard,a voulu nous la jouer Causette.S'il n'était pas fils de Cordonnier, il n'y aurait pas eu d'affaire gaymard !



    En réalité, notre ministre qui veut desintoxiquer la France de la dépense, paie l'impôt sur la fortune,cela signifie que le fils du Cordonnier n'est pas encore SDF!

    alors,il ne faut pas prendre les Français pour des veaux (il se déclare Gaulliste !)
      


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  • Il ne faut pas exagérer ! S'il n'était pas un fils de cordonnier !rt quoi encore?

    L'INFO EN CONTINU
    La polémique enfle en France sur l'affaire de l'appartement de Gaymard
    13h12 - 24/02/05
    © AFP
    Hervé Gaymard à sa sortie du Conseil des ministres le 23 février 2005
    © AFP Jack Guez
    PARIS (AFP) - L'ampleur prise par la polémique sur l'appartement d'Hervé Gaymard pose désormais la question de l'avenir immédiat du ministre de l'Economie voire du gouvernement Raffarin, selon la gauche, tandis qu'à droite, quelques voix s'élèvent pour considérer l'affaire comme close.

    Le ministre de l'Economie Hervé Gaymard se dit pour sa part "propre comme un sou neuf" et affirme être "complètement soutenu, autant à Matignon qu'à l'Elysée", selon des propos rapportés par Le Figaro de jeudi. "Je ne vais pas me laisser épingler comme un papillon alors que je suis propre comme un sou neuf et que nous travaillons comme des fous pour la République", confie M. Gaymard au quotidien.

    Une démission du gouvernement "n'est pas à l'ordre du jour", répète le ministre de l'Economie et des Finances qui ajoute: "je suis complètement soutenu, autant à Matignon qu'à l'Elysée" par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le chef de l'Etat Jacques Chirac.

    © AFP
    L'immeuble où Hervé Gaymard s'était installé avec sa famille dans le VIIIè arrondissement de Paris, le 17 février 2005
    © AFP Jack Guez
    Se défendant de tout "acharnement" contre le ministre de l'Economie, le premier secrétaire du PS François Hollande s'est adressé jeudi à Jacques Chirac, qui "ne peut pas rester silencieux" face à une polémique à l'"effet ravageur".

    "La question est posée au président de la République. Comment faire avec un gouvernement aussi faible, aussi fragile, aussi atteint ? Cette question là, il ne pourra pas la contourner plus longtemps", a affirmé M. Hollande. Le numéro un du PS a pointé "deux manquements aux règles", l'un venant de M. Gaymard, l'autre du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui a autorisé la location controversée.

    Outre l'appartement loué aux frais de l'Etat et que la famille Gaymard a quitté, ce sont les mensonges supposés ou contradictions du ministre qui justifieraient un départ du gouvernement, selon le PS Arnaud Montebourg.

    M. Gaymard "a franchi un pas de plus vers la démission". "Que vaut désormais la parole d'un ministre de l'Economie qui dispose de la signature de la France dans des enceintes prestigieuses sur le plan international et qui en galvaude la crédibilité dans des mensonges pitoyables ?", s'est interrogé le député de Saône-et-Loire.

    Même ton chez le Vert Noël Mamère. "On a un ministre qui a menti, qui a pris des libéralités avec l'argent public. Ce sont deux raisons suffisantes pour entraîner sa démission", a-t-il dit. "Je ne vois pas comment Hervé Gaymard peut être soutenu plus longtemps par le Premier ministre et le président de la République, sinon soutenu comme la corde soutient le pendu", a-t-il commenté.

    Selon l'ancien ministre socialiste Ségolène Royal, "il est clair qu'il y a eu une faute et comme pour toute faute, il y a toujours des moyens de réparer". "Mais, a-t-elle ajouté, ce qui est peut-être plus grave, c'est la question de savoir s'il y a eu mensonge".

    Animateur du courant Nouveau monde au PS, Jean-Luc Mélenchon a indiqué ne pas croire à un changement de gouvernement. "Voilà un chef de l'Etat qui se fiche des élections. Il en perd trois l'une derrière l'autre, les cantonales, les régionales, les européennes (...) Vous imaginez que ce n'est pas pour un appartement qu'il va changer de gouvernement", a ironisé le sénateur de l'Essonne.

    Au-delà d'une éventuelle démission, Robert Hue (PCF) s'est demandé à qui "profitait" l'affaire Gaymard. "Je suis convaincu que derrière cette affaire (...) c'est Jacques Chirac qui est visé parce qu'Hervé Gaymard est son poulain", a-t-il dit, en évoquant "des coups bas".

    © AFP
    Photo prise le 24 février 2005 de la façade d'un immeuble, boulevard Saint-Michel à Paris, où Hervé Gaymard possède un appartement
    © AFP Jack Guez
    Dans la majorité, M. Gaymard a reçu le soutien de son collègue du Commerce Christian Jacob. "L'opération de lynchage, ça suffit ! (...) Il a pris les décisions qui s'imposaient, en transparence. Il a payé la note, donc arrêtons", a-t-il lancé, en affirmant que la question de la démission "ne se posait pas".

    Deux députés UMP ont également apporté publiquement leur soutien. Philippe Briand, élu d'Indre-et-Loire, a dénoncé une "chasse à l'homme", tandis que Jérôme Chartier, député du Val-d'Oise, a jugé que M. Gaymard avait été à "la hauteur de ses responsabilités". Il a assuré avoir entendu beaucoup de parlementaires UMP considérer que "l'affaire était réglée".

    Après avoir révélé la semaine dernière que M. Gaymard avait à sa disposition un appartement en duplex dans le 8ème arrondissement de Paris, loué aux frais de l'Etat pour 14.000 euros par mois, le Canard Enchaîné a ajouté cette semaine que le couple Gaymard possédait un appartement boulevard Saint-Michel.

    M. Gaymard a annoncé mercredi dans un communiqué que cet appartement mesurait 200 m2 et était mis en location pour 2.300 euros par mois. Dans Le Figaro de jeudi, il ajoute qu'"il est loué avec un bail de trois ans régulièrement signé. Je ne pouvais donc pas le récupérer en demandant à ses occupants de le libérer en plein hiver".

     
     


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  • Soutenons les otages

    Soutenons les Otages et Signons la pétition

    pour Ingrid Batancourt
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    Florence Aubenasmedium_aubenas.jpg
    Giuliana Sgrenamedium_guiliana.jpg et Hussein Haroun al Saadimedium_hussein.jpg 


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  • 22 février
    SOLIDARITE AVEC LE PERSONNEL D'AIR FRANCE

    SOYONS SOLIDAIRES DU PERSONNEL D'AIR FRANCE

    ce qui est en cause dans ce conflit , c'est la possibilité de licencier sans justification tout salarié suite à tout accident du travail .

    Suite à cet accident mortel , il y a enquête qui determenera les responsabilités .

    Le Pdg d'air france a voulu immediatement se dédouaner de toute responsabilité en annonçant face à l'Opinion publique cette mise à pied avec entretien pour licenciement .

    Il n'avait pas prévu le mouvement solidaire et comme cette manoeuvre s'adressait à l'opinion , il s'entête dans son intention .

    Je ne comprends pas la haine des usagers devant une cause aussi importante .

    La grève à Orly Ouest suspendue mardi matin

    LEXPRESS.fr avec AFP

    Les agents de piste, en grève depuis vendredi, ont décidé de suspendre leur mouvement pour la matinée de mardi à l'issue d'une assemblée générale, a-t-on appris auprès de Sud aérien.

    © AFP
    Des passagers attendent à Orly le 21 février 2005
    © AFP Pascal Pavani"Ca ne veut pas dire que le mouvement s'arrête. Nous préparons d'autres actions", a indiqué à l'AFP Anne Giovanelli, déléguée syndicale sud aérien. Une nouvelle assemblée générale doit se tenir dans l'après-midi pour décider des suites à donner au mouvement.

    Cependant, des chutes de neige pourraient entraîner des retards mardi matin dans les aéroports de Roissy et Orly, a-t-on appris auprès d'Aéroports de Paris (ADP).

    De son côté, la direction avait annoncé dès lundi un retour du trafic à la normale ce mardi. Selon Air France, 83% des vols avaient pu être assurés lundi après 55% dimanche.

    Un mouvement de grève spontané des agents des pistes avait démarré vendredi pour protester contre la mise à pied d'un de leurs collègues à la suite de l'accident mortel d'une hôtesse le 1er février dernier.

    Lundi, après un week-end très chargé en raison des chassés croisés des vacanciers de février, de longues files d'attente s'étaient étirées dans l'aérogare d'Orly. Parfois résignés, parfois en colère, les passagers se sont plaints surtout du manque d'information. "Les standards automatiques sont toujours saturés", déplorait un passager.

    © AFP
    Jean-Cyril Spinetta, PDG d'Air France, en novembre 2004
    © AFP/Archives Jack GuezLe PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta a justifié la sanction prise à l'égard de l'agent de piste, en indiquant qu'il y avait "une présomption sérieuse de manquement grave" à la sécurité.

    Les syndicats estiment en revanche que l'accident est dû aux réductions d'effectifs et aux conditions de travail et regrettent que leur PDG désigne un "lampiste".

    Selon Sud aérien, l'agent concerné, âgé de 28 ans et "très affecté psychologiquement" par le drame, "a été immédiatement mis en accident de travail par le médecin d'Air France". Adhérent de Sud, il a été désigné délégué syndical après l'accident, ce qui lui donne un statut de salarié protégé. Outre sa mise à pied, avec solde, il a été convoqué le 3 mars pour un entretien préalable à licenciement.

    Confronté à son premier conflit d'importance depuis la privatisation d'Air France, M. Spinetta a affirmé samedi qu'il n'avait ni l'intention ni "le droit de retirer" la sanction infligée à ce salarié.
    12:21<nobr></nobr>

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